Résumé de la 3e partie n Son mari s'étant mis à consommer de la drogue, Ratiba retourna chez ses parents et demanda le divorce. En juillet de l'année 2011, un des enfants de Ratiba avait atteint l'âge d'entrer à l'école et elle décida de préparer un dossier d'inscription. Et c'est là qu'elle réalisa que le livret de famille était chez son ex-mari. Elle téléphona alors à Djalal pour lui annoncer qu'elle allait passer pour prendre le précieux document administratif. Mais sa réponse fut sèche et sans appel : - Ne te fatigue pas ! C'est moi qui vais inscrire ce gosse à l'école. Tu n'auras pas le livret de famille. Il porte mon nom n'est-ce pas ? Alors, logiquement j'ai plus de droit que toi sur lui. - Arrête tes bêtises, Djalal…Cet enfant habite avec moi, c'est moi qui l'inscrirai à l'école et c'est moi qui vais le suivre. Il lui raccrocha au nez. Alors elle décida de se rendre chez lui. Elle s'était dit qu'en voyant son fils, il serait quelque peu attendri et donnerait le livret de famille sans problème. Mais la pauvre Ratiba se trompait. Dès que Djalal l'eut vue avec leur enfant, son ex-mari déversa sur elle un chapelet d'insultes. Il se permit même de la bousculer au point qu' elle faillit tomber dans les escaliers. Ratiba réfléchit un bon moment puis décida d'en parler à ses deux frères. Et tous les trois ils se rendirent chez Djalal. Dès que celui-ci eut ouvert la porte, les deux frères de Ratiba se ruèrent sur lui et le rouèrent de coups jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Après quoi, Ratiba prit de l'armoire le livret de famille et ils s'en allèrent. Le lendemain, ils furent convoqués par la police qui leur signifia un dépôt de plainte à leur encontre. A la fin du mois de juillet, Ratiba et ses deux frères se retrouvèrent au box des accusés du tribunal d'El Harrach. La parole fut donnée à Ratiba qui raconta alors toute son histoire et elle conclut que sa vie ne serait pas ratée complètement si elle arrivait à donner une bonne instruction et une bonne éducation à ses deux enfants. De son côté, Djalal avait axé sa défense sur le fait que sa femme était folle et que par conséquent, elle n'avait pas le droit de garder les gosses, selon lui. Six mois de prison avec sursis et 20 000 DA d'amende avaient été requis contre les trois mis en cause pour coups et blessures volontaires. Et c'est la peine qui a été retenue.