Résumé de la 13e partie n Faïza se rend au cabinet dentaire pour sa première journée de travail. Rachida décrocha le combiné du téléphone et Faïza l'entendit dire : — Bonjour, Farid… Faïza ? Oui, elle est là. Nous sommes arrivées en même temps. On aurait dit que nous avons communiqué entre nous par télépathie. Allez, bonne journée. Croyant que sa nouvelle recrue n'avait pas entendu les propos qu'elle avait tenus au téléphone, Rachida se fit un devoir de lui annoncer que c'était Farid qui avait téléphoné pour savoir si elle était venue. Et d'ajouter : — Il est heureux de savoir que tu es venue. Il est possible qu'il vienne nous voir en milieu d'après midi. En attendant, nous avons du travail. Quelques prothèses à préparer, sans compter que les premiers patients vont arriver à partir de 9h. Mais il était dit que ce jour-là, il se passerait quelque chose d'anormal. Il était plus de 11h30 sans qu'aucun patient ne se soit présenté. — Hum…Voilà qui est bien curieux. D'habitude à 11h30, j'ai déjà traité une dizaine de patients, pour des extractions ou des soins…Là, à 11h30, nous n'en avons encore reçu aucun. Nous sommes pourtant un jour de semaine, n'est-ce pas ? — Oui, nous sommes le mercredi. — Le mercredi ? C'est d'habitude la journée où je fais le plein. Les gens arrachent leurs dents et se réservent le week-end pour se reposer. Soudain les deux jeunes filles sursautèrent. Le carillon de la porte d'entrée venait de retentir. — Ah ! Un premier patient ! s'écria Faïza qui commençait à se demander si ce n'était pas sa présence dans le cabinet qui éloignait les patients… Cela confirmerait les soupçons qu'elle avait à son sujet, à savoir qu'elle portait la poisse ! Faïza se dépêcha d'ouvrir la porte et dut fournir un gros effort pour ne pas hurler tant sa surprise était grande. Ce n'était pas un premier patient qui venait d'arriver mais le père de Rachida. Un homme qui ressemblait beaucoup à celui qui avait provoqué son licenciement du magasin de prêt à porter. — Oh ! Bonjour, monsieur…. — Bonjour, ma fille… Rachida est là ? — Oui, bien sûr. Rachida sortit de la salle des consultations et fit entrer son père dans une des deux salles d'attente. Faïza entra dans l'atelier où elle commençait à se familiariser avec les matériaux utilisés dans les prothèses dentaires. Mais de là où elle se trouvait elle pouvait tout entendre. A suivre