Résumé de la 22e partie ■ La situation est délicate pour Faïza : Farid l'aime mais elle a peur de son père qui était méchant, et ce, de l'avis même de sa fille et de son fils. Comme Faïza n'arrivait pas à trouver ses mots, elle rougit, baissa la tête. Heureusement que Rachida,qui avait deviné son désarroi, décide de lui tendre une perche. — Il faut que l'image que notre père se fait de toi change ? — Oui...Rachida. C'est très important...votre père a une très mauvaise opinion de moi...Et je ne peux pas être la belle-fille d'un homme qui me déteste...Ce serait insupportable, pour moi. — Je comprends, je comprends, fit sur un ton songeur Farid. Rachida émit un soupir de lassitude, se leva, regarda sa montre et fit part à son frère et à Faïza d'une suggestion : — Je pense que nous devons positiver tout ce qui vient de se passer ! Commençons par considérer que cette journée est une journée de repos riche en émotions et en enseignements. Moi, je vais rentrer. Quant à vous deux, je vous conseille de faire un tour du côté de Tamentfoust. Aujourd'hui, il fait un peu gris et pas très froid. C'est le jour idéal pour contempler le flux et le reflux des vagues. C'est très reposant ! — Tu commences à perdre la tête, toi aussi Rachida. Ce n'est pas parce que toi, la contemplation de la mer par temps gris te déstresse que cela est valable pour tout le monde. Faïza écarquilla les yeux et posa malgré elle sa main droite sur le bras de Farid. — Non, non, elle a raison Farid...j'aime aussi regarder les vagues par temps gris. C'est fou ce que cela me repose et me permet de chasser les mauvaises idées qui tentent de s'incruster dans ma tête. Rachida sourit : — Nous avons le même psyché, Faïza ; c'est peut-être la raison pour laquelle je suis convaincue que toi et moi nous allons nous entendre à merveille. Farid qui ne voulait pas rester en retrait de cette discussion ésotérique intervint pour dire : — Pour dire vrai, moi aussi j'aime regarder les vagues mais en été, et au crépuscule... — J'aime aussi...les vagues au crépuscule ! s'écria Faïza. — Voilà ! C'est peut-être parce que tu aimes les mêmes vagues que moi que j'ai un penchant pour toi, s'esclaffa le jeune médecin. Alors tu es d'accord pour que nous allions les contempler ensemble ? Et ne t'inquiète pas pour le retour. Je te déposerai devant chez toi à l'heure où tu as l'habitude de rentrer. — Très bien. Faïza commençait à être follement amoureuse de Farid... mais elle avait peur de son père... De son père qui avait tout l'air d'être un monstre à visage humain. A suivre