Résumé de la 18e partie ■ La jeune dentiste découvre que c'est son père qui éloignait ses clients avec la complicité d'une jeune femme. Pourquoi ? Pour que Faïza apparaisse comme une porte-poisse. Bon... je n'ai plus rien à faire ici ; je m'en vais. Rachida s'écarta de la porte et son père s'en alla. Puis elle attrapa Faïza par la main. — Toi, tu ne bouges pas d'ici. Restée seule avec sa nouvelle employée, Rachida se laissa tomber sur un siège. — Je me sens très fatiguée d'un seul coup... Reste avec moi, Faïza... Et n'ouvre la porte à personne... La jeune dentiste était si malheureuse que Faïza n'osa pas la laisser toute seule. Quant à lui dire que c'est son père qui lui avait fait perdre son emploi de vendeuse et qui l'avait si déprimée qu'elle avait failli se faire renverser par une voiture, c'était hors de question. — Tu te rends compte, Faïza ce que mon père a fait ? Il s'est arrangé pour renvoyer mes malades ! Incroyable... — Oh ! S'il te plaît, ne dramatise pas. Ce n'est pas à toi qu'il en voulait mais à moi. Moi qu'il juge indigne de travailler avec toi. Tu sais, au fond il a peut-être raison. Toi, tu es une fille qui as réussi et qui as pu ouvrir un cabinet dentaire alors que moi avec mon diplôme universitaire, les seuls emplois que j'ai pu trouver sont ceux de vendeuse. J'ai travaillé comme vendeuse dans plusieurs boutiques avant d'arriver ici. — Oui... je te comprends. Tu ne t'éternises pas dans ces postes parce qu'ils ne correspondent pas à ton profil. L'emploi que je t'offre ne correspond pas non plus à ce que tu as étudié. Mais c'est un emploi, tu verras, qui est très passionnant. C'est un emploi qui nécessitera l'investissement de toute ton intelligence et ta sensibilité. C'est un emploi qui te permettra d'avancer alors que celui de vendeuse ne te mènera nulle part à moins d'arriver un jour à avoir ta propre boutique... — Ma propre boutique ? Tu rêves ? Où vais-je trouver l'argent nécessaire pour louer un local et pour acheter la marchandise ? — C'est vrai...Moi aussi sans l'aide de mon père, jamais je n'aurais pu louer ce cabinet et jamais je n'aurais pu acheter tout le matériel qu'il contient. — Tu vois, Rachida. Ton père t'aime ! Et je suis sûre qu'en ne voulant pas de moi ici, il doit avoir de bonnes raisons. C'est pourquoi, dès que tu te sentiras mieux, je m'en irai. — Tu n'iras nulle part ! Je ne te laisserai partir d'ici que si je découvre que tu n'es pas faite pour ce métier que je te propose... Et puis, d'abord, je vais appeler Farid... On doit régler ce problème. A suivre