La culture de la pastèque ou melon d'eau est perçue ces dernières années dans la wilaya déléguée d'El-Menea comme une filière porteuse et une activité juteuse, comme l'attestent les superficies consacrées à ce fruit annonciateur de la période estivale. Pas moins de 1.600 hectares, consacrés à cette culture de la famille des cucurbitacées, sont répartis entre les communes d'El-Menea, Hassi El-Gara, Hassi-Lefhal et Mansoura, qui disposent d'un potentiel agro-écologique important, notamment l'eau minérale et le soleil favorable au développement de différents types de culture dont la pastèque et le melon, a indiqué à l'APS le responsable des statistiques agricoles à la direction des services agricoles (DSA) de Ghardaïa, Khaled Djebrit. Dans ces zones, la production de la pastèque constitue la culture motrice et de rente pour de nombreux habitants de ces localités qui n'hésitent pas à conclure à l'avance avec des agriculteurs du nord du pays des baux de location pour la culture de la pastèque sur leur terres agricoles acquises dans le cadre des concessions attribuées aux jeunes de la région. La location d'un hectare est estimée à pas moins de 300 000 DA, selon la situation du site agricole par rapport à la route nationale et les potentiels hydriques qui favorisent une entrée précoce en production, garantissant un prix de vente plus intéressant, a fait savoir un agriculteur de Hassi-Lefhal. Globalement, le producteur vise un rendement supérieur à une moyenne de 250 à 300 quintaux/ha, un gros calibre (15-20 kg) et une qualité interne répondant aux exigences du consommateur (coloration, fermeté de la chair, bonne tenue, taux de sucre élevé...), a-t-il expliqué. Cette culture, qui est en train de prendre de l'ampleur dans la wilaya déléguée d'El-Menea, est perçue actuellement comme "un moyen d'enrichissement rapide à moindre coût" par la population, d'où un engouement pour la culture de la pastèque de primeur, comme l‘attestent les données concernant la surface cultivée, a précisé M.Djebrit.