Statistiques 3 400 demandes ont été introduites au niveau de l?Agence nationale pour le soutien à l?emploi des jeunes (Ansej). Sur cet effectif, seules 800 entreprises ont pu voir le jour et sont opérationnelles sur le terrain ; elles concernent, pour l?essentiel, le secteur des transports de voyageurs. L?annonce a été faite lors de la tenue, à la salle des conférences de la cité administrative, d?une journée d?étude consacrée à ce dispositif d?investissement. Lors de cette rencontre entre les représentants des banques implantées à Jijel, les élus et responsables locaux ainsi que de nombreux jeunes sans emploi, l?accent a été particulièrement mis sur la nécessité de lever les contraintes et blocages rencontrés par les jeunes promoteurs désireux d?investir pour créer leur propre entreprise. L?intérêt et l?attention personnelle du président de la République à l?égard de ce dossier, le chef de l?exécutif de la wilaya a rappelé que tous les moyens ont été mobilisés pour la réussite de ce dispositif et que, par conséquent, «aucune excuse ne sera tolérée dans le blocage ou la lenteur dans le traitement des dossiers déposés par les jeunes investisseurs», a-t-il noté. Des mécanismes et des mesures incitatives ont été également mis en place par l?Etat, a encore indiqué le wali, précisant que ce dispositif vise la réduction du chômage. Dans le même ordre d?idées, il a invité les présidents d?APC à réactiver l?opération de création de 100 locaux commerciaux, décidée à l?initiative du président de la République, au profit des jeunes. Selon le secrétaire général de l?Ansej, «Jijel constitue le point de départ d?une démarche tout à fait nouvelle». Cette démarche s?explique par la nouvelle étape, amorcée en 2003, par cette agence nationale avec l?assouplissement et le réaménagement des conditions d?accès au dispositif de création de microentreprises pour des investissements pouvant aller jusqu?à un milliard de centimes. Une autre bonne note qui plaide en faveur de cette wilaya est incontestablement la solvabilité de ces jeunes investisseurs. Selon L?Ansej, «70% des jeunes investisseurs de Jijel sont solvables et bons payeurs», ce qui veut dire, note le secrétaire général de cette agence, que «les autres (30%) ne sont pas des mauvais payeurs».