Aéroport international d'Alger : retour à la normale après «une fausse alerte» L'activité au niveau de l'aéroport international d'Alger est "revenue à la normale" après une courte perturbation, hier vendredi, à la suite d'"une fausse alerte à la bombe" sur deux avions de ompagnies étrangères, a indiqué à l'APS le P-DG de la société de gestion des services infrastructures aéroportuaires (SGSIA), Tahar Allache. "Le trafic aérien est revenu à la normale après une fausse alerte, qui avait nécessité l'intervention des services concernés pour s'assurer de la sécurité des avions, des voyageurs et de l'enceinte aéroportuaire", a expliqué M. Allache. Des éléments des services de sécurité se sont précipités pour "vérifier les appareils suspects, mais aucun danger n'a été relevé que ce soit du côté des voyageurs ou au niveau des avions", a-t-il ajouté. Le feu vert pour la reprise de l'activité au niveau de l'aéroport a été donné et "tout fonctionne normalement", a également assuré M. Allache. Saison estivale : plan «Delphine» Le groupement régional de la Gendarmerie nationale à Alger a mis en place un dispositif de sécurité spécial, renforcé de 5000 gendarmes pour l'application du plan exceptionnel estival (Plan Delphine), coïncidant avec le mois sacré de Ramadhan, en vue d'assurer la sécurité des biens et personnes, a indiqué jeudi soir le commandant Merrah Lamine, chef de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Birtouta. Ce dispositif qui mobilise 5 000 gendarmes vise à assurer la sécurité et la quiétude parmi les citoyens, garantir une surveillance efficace du territoire et concrétiser la présence permanente et continue sur le terrain, a précisé le commandant Merrah en marge d'une visite d'information qu'il a effectuée avant et après la rupture du jeûne, dans plusieurs points de contrôle, patrouilles, barrages routiers, ainsi que dans le centre de coordination opérationnelle, à l'instar de Dar El-Beida, El-Harrach, Ain Benian, Sidi Fredj et Chéraga. Santé : prévenir les intoxications alimentaires Les participants à une journée d'étude sur la lutte contre les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) et des maladies à transmission hydrique (MTH) ont plaidé jeudi à Constantine pour une collaboration intersectorielle "garantissant le suivi de toute la chaîne alimentaire". Au cours de cette rencontre, initiée par les services de la wilaya sous le slogan "pour une saison estivale sans épidémie", Dr Atoui, du service d'épidémiologie et de médecine préventive du centre hospitalier universitaire de Constantine, a souligné la nécessité de mettre en place "un système efficace de sécurité sanitaire des aliments" où les intervenants dans la chaîne alimentaire (producteur, fournisseurs, vendeurs ) agissent "de manière responsable" tout au long de cette chaîne et proposent des aliments propre à la consommation. Elle a, dans ce sens, estimé que les services de contrôle existants devraient être "réalignés sur la base d'une structure organisationnelle totalement nouvelle et ce à partir d'une approche multidisciplinaire".