La justice interne de la Fifa, dont les responsables ont été récemment remplacés, a enquêté avant cela sur le rôle de Gianni Infantino dans l'élection du président de la Confédération africaine. Avant que son mandat arrive à son terme en mai dernier, le magistrat suisse Cornel Borbély , président de la chambre d'instruction de la commission d'éthique, avait ouvert une enquête sur de possibles agissements de M. Infantino en faveur de l'élection du Malgache Ahmad Ahmad en mars à la présidence de la Confédération africaine du football (CAF). Cette investigation découlait d'éléments envoyés par des représentants africains. Selon The Guardian, M. Infantino aurait promis à plusieurs présidents de fédérations africaines d'accélérer le versement d'aides à leur fédération en échange de leur soutien à M. Ahmad. Gianni Infantino voulait écarter le président sortant de la CAF, Issa Hayatou, qui ne l'avait pas soutenu lors de l'élection à la présidence de la Fifa, en février 2016. Le travail de soutien en faveur de M. Ahmad a été réalisé par le Congolais Veron Monsengo, le Monsieur Afrique d'Infantino et que cela a été préparé lors d'une visite de Gianni Infantino au Zimbabwe, peu avant l'élection à la CAF. La Fifa a décidé lors de son congrès en mai de ne pas renouveler les mandats de Cornel Borbély et Hans-Joachim Eckert, respectivement présidents de la chambre d'instruction et de jugement de la commission d'éthique de la Fifa.