Résumé de la 2e partie n Au final, Romand déroba ainsi 2,5 millions de francs français (environ 380.000 euros) à ses proches. En 1990, il devint proche d'une voisine qui vendit son cabinet dentaire et lui confia le produit de la vente, 900.000 francs, afin de le faire fructifier. En 1992, Romand était acculé, s'attendant d'un instant à l'autre à être percé à jour. Pour lui, il restait trois solutions : le suicide, la cavale ou la prison. Romand en trouva toutefois une quatrième : pour éviter à ses proches la déception consécutive à la découverte de la vérité, il tuera ses proches... Au matin du 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand tua sa femme à coups de rouleau à pâtisserie, l'attaquant par l'arrière pour ne pas avoir à affronter son regard. Puis il se rendit auprès de ses enfants qui regardaient la télévision, leur fit prendre des barbituriques, les invita à monter dans leur chambre en vue d'un nouveau jeu, avant de les abattre à coups de carabine 22 LR, de dos encore une fois. Le meurtrier se rendit ensuite au domicile de ses parents et déjeuna innocemment avec eux avant d'attirer son père à l'étage sous prétexte d'une fuite d'eau et de l'abattre d'un coup de carabine. De toutes les victimes, seule sa mère se rendra compte du sort funeste qui lui était réservé. Elle mourut de trois balles de carabine. Romand gagna ensuite Paris pour rejoindre sa voisine et emmena celle-ci en forêt de Fontainebleau sous prétexte d'un dîner chez le ministre Kouchner. A l'abri d'éventuels témoins, il l'aspergea de gaz lacrymogène et tenta de la tuer, mais se ravisa devant les suppliques de sa victime. Romand la raccompagna chez elle, la suppliant de ne rien dire, puis regagna son domicile personnel, à Prévessin-Moëns où il s'enferma toute la journée du 10 janvier avec les cadavres de sa femme et de ses enfants. Finalement, ayant pris des barbituriques, il mit le feu à la maison, mais de façon peu convaincante : par le grenier, pour que les flammes se voient rapidement, et cinq minutes seulement avant le passage des éboueurs, vers quatre heures du matin. Le pseudo-suicide se termina fort logiquement par un sauvetage par les pompiers et un transfert en clinique. Rapidement les enquêteurs déterminèrent que les proches de Romand n'étaient pas morts naturellement et que lui même n'était pas médecin. A suivre