Incertitudes - Le club chélifien, qui a toujours été un véritable vivier de footballeurs, semble avoir perdu sa vocation. En effet, l'ASO qui faisait la Une pour ses performances ne le fait plus dans le sens positif. Les dirigeants ont voulu grandir par n'importe quel moyen alors que c'est là l'erreur fatale commise dans la stratégie prônée par cette même direction qui continue de gérer les affaires du club. L'issue de secours pour le club chélifien est de revenir à l'ancienne politique, qui consiste à compter sur le joueur du cru, sur les jeunes produits. Cela n'exigera pas des sommes faramineuses. La formation pourrait être le bon train du club chélifien et maintiendrait sa pérennité. Cependant, ce projet exige des moyens mais aussi une sensibilisation permanente. La direction du club, qui semble incapable de mener à bien ses opérations en raison du manque de ressources financières, va vers l'aventure. Il est vrai que l'avenir est toujours évoqué dans les coulisses de la direction du club et les signatures de jeunes joueurs en catégories jeunes, mais toujours est-il qu'il faudrait désormais voir la vérité en face et faire en sorte de calmer les esprits car l'ASO ne manque pas de fans qui souhaitent ardemment que leur équipe soit la meilleure et retrouve l'élite. Le départ de certains éléments, dont l'ex-international espoir Semahi, qui vient d'opter pour l'US Biskra, de Mebarki qui insiste pour avoir ses papiers et retourner au WA Tlemcen ou empocher la totalité de son dû, de Mâamar-Youcef qui a reçu sa lettre de libération, alors que Naâs-Araba ne veut pas rempiler tout autant que le jeune Toutaoui qui serait dans le viseur de plusieurs clubs de Ligue 2. D'ailleurs, il ne tardera pas à annoncer son départ. Des signes qui ne trompent pas sur le devenir, assez sombre, d'un club dont la formation a été la clé de sa réussite avant que ses dirigeants ne voient dans le recrutement tous azimuts la solution. Une initiative, qui risque de mettre en péril le club, lequel est interdit de recrutement suite à la décision de la CRL qui a donné gain de cause à certains anciens joueurs, à l'image de Tedjar et Madouni, qui réclament leur argent qui date de plus de deux ans. Avec tous ces obstacles, on imagine mal Khezzar accepter de continuer l'aventure à Chlef, lui qui devrait s'entretenir avec Medouar demain pour signer son nouveau contrat. Une question se pose : va-t-il s'engager dans un club sans lendemain ? L'ex-driver de la JSMB, qui ne veut pas revivre le même scénario de la saison passée à Chlef, fait de la condition du paiement des joueurs une nécessité pour reprendre son boulot à l'ASO.