Résumé de la 2e partie n Le 9 mars 2009, le trio passa à l'action en se présentant chez un vieil homme, Julien Waterloos, 80 ans, qui leur avait proposé une petite somme en échange du ménage. Les trois femmes se présentèrent avec un gâteau farci de somnifères. Ayant à peine goûté à la pâtisserie, le vieillard s'effondra inconscient. Il dut la vie à un voisin qui, constatant que les volets de l'habitation du vieil homme n'avaient pas été abaissés en soirée, appela les secours. Julien Waterloos se réveilla en clinique trois jours plus tard. A son retour, il constata la disparition de ses économies. La police belge fut avisée mais, devant le manque de preuves et les déclarations confuses du vieil homme, le trio ne fut pas inquiété. Deux semaines plus tard, les trois femmes récidivèrent. Jacqueline Dherte cibla cette fois les Beasche, un couple ayant confiance en elle et qui, espérait-elle, disposait d'au moins 50 000 euros d'économies. Le 22 mars 2009, le trio prépara un cake aux pommes assaisonné de phénobarbital, diphénylhydantoïne et d'autres anxiolytiques. Puis, les trois femmes se rendirent au domicile des Beasche qui ouvrirent sans méfiance. Daniel Beasche mangea sa part de gâteau et, très vite, tomba inconscient. Sa femme, Mathilde, résista toutefois au sommeil. Pis, elle tenta de se lever pour appeler à l'aide. Jacqueline Dherte aurait alors déclaré : «Elle veut pas dormir la vieille ? Eh ben qu'elle crève !». Plaçant un sac plastique sur la tête de la vieille femme, elle commença à l'étouffer avant de finalement changer de méthode et de l'étrangler à l'aide d'une ceinture. Puis Jacqueline Dherte étrangla le mari, plus facilement car ce dernier était toujours inconscient. Les deux autres assistèrent au massacre sans réagir. Le trio but ensuite quelques bières et entreprit de fouiller l'habitation à la recherche du supposé butin. Ce dernier se chiffra finalement à 800 misérables euros, le prix de deux vies... Le meurtre sera découvert le lendemain par une femme de ménage. L'enquête fut rapide. Il apparut que la porte arrière de l'habitation était ouverte et qu'aucune trace d'effraction ou de lutte n'était apparente.... A suivre