Résumé de la 1re partie n Si El-Ahcen apprend à son père qu'il sait que sa femme n'est pas morte, mais est remariée... Il prit son argent et se rendit à la ville où demeurait sa femme. Il s'arrêta aux portes ; au premier passant il donna 5 fr, au second, cinq autres : «Que désires-tu, ô étranger ? lui demandèrent-ils ; si tu veux voir le sultan, nous t'introduirons auprès de lui.» Ils se présentèrent au sultan : «Rends justice à cet homme. Que veut-il ?» «Seigneur, répondit Si el-Ahcen, la femme que vous avez épousée m'appartient» - «Tuez-le, s'écria le sultan.» «Non, dirent les témoins, rends-lui justice.» - «Qu'il me dise si elle porte un objet.» Si el-Ahcen répondit : «Cette femme m'a été donnée avant sa naissance, une amulette est cachée dans sa chevelure.» Il emmena sa femme, rentra au village et fit un festin. Si tu ouvres la porte, continua l'oiseau, tu auras le même sort que Fatima ou lmelh'. H'amed ou lmelh' l'é-pousa. Fatima dit à son beau-père : «Mène-moi chez mon oncle.» Arrivée chez son oncle, elle prit un autre mari. H'amed ou lmelh' en fut informé et courut la trouver. Au moment où il arrivait, il la trouva sur le point de partir pour la maison de son nouveau mari. Alors H'amed pénétra dans son appartement et se jeta par la fenêtre ; Fatima fit de même et ils moururent tous les deux. Le futur beau-père et les siens retournèrent à leur maison, et on leur demanda la cause du malheur : «C'est la femme qui en est la cause», répondirent-ils. Cependant le père de H'amed ou lmelh' alla chez les parents de Fatima : «Payez-nous la perte de mon fils.» - «Paie-nous la perte de Fatima.» Ils ne purent s'accorder et allèrent devant la justice. En passant par le village où les deux époux étaient morts, ils rencontrèrent un vieillard : «Accorde-nous», lui dirent-ils. «Moi, je ne peux pas», répondit le vieillard. Plus loin ils rencontrèrent un mouton qui donnait des coups de corne à un rocher : «Accorde-nous», lui dirent-ils. «Je ne peux pas», répondit le mouton. Plus loin ils rencontrèrent un serpent : «Accorde-nous», lui dirent-ils. «Je ne peux pas», répondit le serpent. Ils rencontrèrent une rivière : «Accorde-nous,» lui dirent-ils, « Je ne peux pas, répondit la rivière. Ils rencontrèrent un chacal : «Accorde-nous», lui dirent-ils. «Allez au village où sont morts vos enfants», répondit le chacal. Ils revinrent au village, et s'adressèrent au sultan qui les fit tuer tous. L'oiseau cessa de parler, les pèlerins étaient de retour, la vieille femme les aperçut et s'enfuit, le voleur prépara un festin aux pèlerins.