Résumé de la 1re partie - A l'âge de vingt ans, Isabelle Dherte rencontra Rosita Desmet dont la vie était similaire. Elles devinrent de grandes amies inséparables. Après quelques mois, Jacqueline Dherte ne prêta plus attention qu'à l'amie de sa fille. Cédant à la jalousie, Isabelle tabassa Rosita et la mit à mort en l'étouffant dans la cuvette des toilettes.Le 2 juin 2000, la cour d'assises de Gand condamna Isabelle Dherte à vingt-cinq ans de détention. Les détails du crime ne furent jamais vraiment établis, l'accusée ayant hangé de version régulièrement, allant même jusqu'à accuser sa mère. Livrée à elle-même, Jacqueline Dherte continua à boire, tentant de gagner un peu d'argent en distribuant des prospectus publicitaires grâce à son vélomoteur. Elle en profita également pour accentuer ses contacts avec un couple de personnes âgées de Frasnes-lez-Anvaing : les Beasche. Les futures victimesde Jacqueline Dherte, isolées et sans enfant, étaient décrites comme généreuses et naïves. Rapidement, Jacqueline Dherte parvint à gagner la confiance des retraités. De son côté, Isabelle Dherte se noua d'amitié en prison avec Melissa Fruit, une jeune femme qui était allée rendre visite à un détenu. Dépressive, Melissa eut le coup de foudre pour Isabelle. Coup de foudre probablement réciproque : Isabelle se fit tatouer le prénom de Melissa dans le cou. Au bout de sept ans de détention, cette Isabelle fut remise en liberté sous conditions. Elle trouva un engagement comme femme de ménage. Les des amies s'installèrent à Renaix, non loin du domicile de Jacqueline Dherte qui, rapidement, ramena les deux jeunes femmes sous son influence. En proie à des difficultés financières, Isabelle Dherte et Melissa Fruit se virent proposer par Jacqueline Dherte une solution à leurs problèmes : "On repère un vieux, on l'endort et on lui pique son fric !". Le 9 mars 2009, le trio passa à l'action en se présentant chez un vieil homme, Julien Waterloos, 80 ans, qui leur avait proposé une petite somme en échange du ménage. Les trois femmes se présentèrent avec un gâteau farci de somnifères. Ayant à peine goûté à la pâtisserie, le vieillard s'effondra inconscient. L. Aït Saïd