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Tous les ans, ils sont à l'origine d'intoxications alimentaires : Contrôle des repas lors des fêtes de mariage : un vide juridique à combler
Publié dans Info Soir le 18 - 07 - 2017

Plus de 5 000 cas d'intoxication alimentaire sont enregistrés chaque année en Algérie. Ces intoxications sont majoritairement dues au non-respect des règles d'hygiène ainsi qu'à la chaîne du froid, notamment pour les produits périssables tels l'œuf utilisé dans la confection des gâteaux et des pâtisseries, le lait et ses dérivés... Une situation qui s'explique par un problème juridique qui empêche les agents de contrôle d'effectuer des investigations dans les salles des fêtes ou lors de repas collectifs. Le bras de fer est donc engagé entre des traditions héritées du temps où la population était réduite et la nécessité de préserver la santé publique dans un pays qui compte, désormais, selon les dernières statistiques, 41,7 millions d'habitants ...
L. S.
Alger : 345 cas en six mois
Préoccupation - La plus grande appréhension est l'intoxication alimentaire lors des fêtes de mariage et autres cérémonies, organisées à domicile ou dans des salles de fêtes privées durant la période estivale.
Les chiffres du rapport soumis récemment par la direction de la santé à la wilaya d'Alger font état de 10 intoxications alimentaires dont des intoxications collectives durant le premier semestre 2017 (1 janvier-30 juin) ayant affecté 345 personnes, a indiqué le représentant de la direction du commerce de la wilaya d'Alger.
El Ayachi Dehar a fait savoir que le rapport parvenu à ses services a permis d'identifier les responsabilités, ajoutant que la direction a pris les mesures nécessaires pour rédiger des procès-verbaux officiels.
Le même responsable a précisé que la plupart de ces cas d'intoxication alimentaire enregistrés, durant la dite période, ont eu lieu au niveau de restaurants, de résidences universitaires et de fast-foods. Il a fait savoir, dans ce sens, que le plus grand nombre de cas d'intoxication alimentaire a été enregistré durant le mois d'avril dernier avec 234 cas au niveau des résidences universitaires et 48 cas d'intoxications collectives au niveau de fast-foods à Ouled Fayet.
Le rapport précise les causes à l'origine de ces intoxications alimentaires notamment le non-respect de la chaine de froid pour les produits périssables surtout les dérivés du lait (yaourt, fromage et autres), les viandes et leurs dérivés dont la viande hachée, le cachir et le poulet, ainsi que la pâtisserie, les gâteaux et les œufs exposés directement aux rayons de soleil. Le représentant de la direction du commerce a indiqué que la plus grande appréhension est l'intoxication alimentaire lors des fêtes de mariage et autres cérémonies, organisées à domicile ou dans des salles de fêtes privées durant la période estivale. Il a mis en garde les organisateurs de ces fêtes familiales et cérémonies collectives contre les conséquences du non-respect des normes d'hygiène dans les cuisines et de conservation des viandes rouges et blanches.
Le responsable a reconnu que ses services "ne sont pas en mesure de contrôler les salles de fêtes car il s'agit d'espaces familiaux privés". Les agents de contrôle relevant de la direction intensifient tout au long de l'été les contrôles des différents commerces et espaces de vente d'aliments et de glaces pour veiller au respect des normes d'hygiène afin d'éviter les intoxications et de préserver la santé publique. Bien qu'il existe 13 inspections relevant de la direction du commerce au niveau de chaque circonscription administrative, les citoyens n'ont pas encore la culture du signalement des manquements aux normes de d'hygiène alimentaire.
Lyès Sadoun
Oran : 12 cas enregistrés au 1er trimestre 2017
Quelque 12 cas d'intoxication alimentaire ont été enregistrés à Oran durant le premier trimestre de l'année en cours. Se basant sur des données fournies par la direction de la santé de la wilaya, des statistiques montrent une légère hausse du nombre de cas d'intoxication alimentaire, passant de 9 cas, durant la même période de l'année dernière, à 12 cas pour le 1er trimestre de l'année 2017. Aucun décès n'a été signalé jusqu'à présent, a expliqué Mme Malika Staali, chef de service de la Protection du consommateur et répression des fraudes, sans pour autant donner des informations sur les sources des intoxications enregistrées. Durant toute l'année 2016, quelques 138 cas d'intoxication alimentaire ont été enregistrés, a signalé Mme Staali, principalement lors des fêtes familiales et de mariage. Au troisième trimestre de l'année dernière, 63 cas ont été enregistrés lors de cette période de grande chaleur, durant laquelle se multiplient les fêtes familiales et les mariages. "Un grand nombre d'intoxication alimentaire est enregistré lors des mariage et repas collectifs. Nos services effectuent des contrôles au niveau des pâtisseries, des boucheries et des grandes surfaces, mais nous ne pouvons pas contrôler les fêtes familiales au cours desquelles les gens sont seuls responsables de ce qu'ils mangent. Cela nous dépasse", a déploré la responsable.
L.S
4000 cas dont deux morts en 2016
n De graves dysfonctionnements en matière d'hygiène, de transformation, de transport et de conservation des produits alimentaires provoquent, chaque année, des milliers de cas d'intoxication alimentaire entraînant, parfois, des décès. Selon le ministère du commerce, plus de 4000 cas d'intoxication alimentaire ont été enregistrés en 2016 à l'échelle nationale, ayant provoqué le décès de deux personnes. Une enquête diligentée fin 2016 par le ministère du Commerce a révélée que plus de 40% des produits carnés (pâté, viande hachée, cachir et merguez) sont non-conformes.
L.S
Respecter la chaîne de froid, c'est préserver la vie
Recommandations -"Faites attention à la rupture de la chaîne de froid en achetant des denrées alimentaires réfrigérées ou congelées"...
C'est le message de sensibilisation lancé par le ministère du Commerce, à l'approche de la saison estivale, en direction de tous les intervenants de la chaîne y compris les consommateurs, et ce, pour des aliments sains et plus sûrs.
Le défaut d'hygiène, qui englobe l'infraction de la rupture de la chaîne de froid, arrive toujours en tête des principales infractions constatées en matière de contrôle de la conformité et de la répression des fraudes. Il représente environ 50% des infractions avec, à titre d'exemple, 341 infractions enregistrées durant la semaine du 7 au 13 mai en cours et 447 autres infractions constatées durant la période allant du 23 au 29 avril dernier.
Selon le ministère, la chaîne de froid concerne l'ensemble des intervenants dans les différentes filières alimentaires et offre de sérieuses garanties au niveau de la fabrication, du stockage, du transport et de la distribution des produits. C'est pourquoi l'intérêt du terme "chaîne" afin de relever l'importance de la continuité des étapes car, insiste le ministère, aucun maillon ne doit céder et anéantir l'essentiel de l'effort général déployé, et aboutir en fin de chaîne à un produit préservé de tout échauffement, donc de rupture de la chaîne de froid qui provoque et accélère la croissance microbienne: "un produit sain peut devenir un produit à risque, l'aspect et le goût peuvent se dégrader", avertit le ministère.
En effet, explique la même source, l'élévation de la température peut entraîner la prolifération de certains germes (staphylocoques aureus, salmonella, listeria monocytogenes) et rendre alors le produit dangereux, ainsi que le risque de listériose (due à la présence de listeria monocytogenes) qui est une maladie rare mais grave en particulier pour les personnes affaiblies, l'accélération de la croissance microbienne et la réduction de la durée de vie du produit, l'apparition de problèmes gastriques, de maladies liées à la digestion et à l'estomac. Par contre, le froid ralentit, voire stoppe la prolifération des micro-organismes qui peuvent être à l'origine d'intoxications alimentaires, c'est pourquoi intervenants et consommateurs doivent considérer le froid comme un facteur de qualité et de sécurité à part entière.
C'est ainsi que les aliments réfrigérés, pasteurisés, congelés ou surgelés doivent être maintenus à une température basse qui leur permet de conserver leurs qualités nutritionnelles et organoleptiques et de les garder sains, et ce, du lieu de production jusqu'à la cuisine.
L.S
Le défaut d'hygiène représente 50% des infractions
l Le défaut d'hygiène, qui englobe l'infraction de la rupture de la chaîne de froid, arrive toujours en tête des principales infractions constatées en matière de contrôle de la conformité et de la répression des fraudes. Il représente environ 50% des infractions avec, à titre d'exemple, 341 infractions enregistrées durant la semaine du 7 au 13 mai en cours et 447 autres infractions constatées durant la période allant du 23 au 29 avril dernier. Afin de renforcer et améliorer les capacités techniques des agents de contrôle en matière de contrôle de rupture de la chaîne de froid, le ministère du Commerce s'est doté, depuis trois ans, des moyens les plus modernes en la matière, indique un responsable du ministère. "Les inspecteurs de contrôle disposent d'instruments les plus modernes comme la puce électronique permettant de suivre l'enregistrement et l'évolution de la température dans le temps ou encore du thermomètre infrarouge qui est un moyen sophistiqué et moderne dans le contrôle du froid", a-t-il expliqué.
L. S.
De l'usine à l'assiette...
Le ministère recommande aux opérateurs d'entreposer les matières premières ou produits finis sous froid dans les lieux de production, d'organiser le transport des denrées alimentaires altérables de façon à respecter les conditions requises selon que celles-ci soient réfrigérées ou congelées, et de conserver les denrées alimentaires altérables présentées à la vente au détail dans des comptoirs réfrigérés.
De son côté, le consommateur, dernier acteur de cette opération, doit être vigilant pour poursuivre et maintenir "jusqu'à l'assiette" les efforts fournis en amont par les professionnels. Il doit ainsi limiter au maximum le temps de transport entre le moment de l'achat et l'arrivée au domicile où les denrées seront rapidement mises dans le réfrigérateur ou le congélateur, retirer les aliments du réfrigérateur qu'au dernier moment et ne pas laisser trop longtemps les produits réfrigérés hors du réfrigérateur.
Le consommateur, préconise le ministère, doit également lire sur l'emballage la température à laquelle le produit doit être conservé, respecter les températures maximales indiquées sur les étiquetages, laver une à deux fois par mois son réfrigérateur à l'eau savonneuse et le rincer à l'eau javellisée et ne jamais recongeler une denrée décongelée.
L.S.
Que faire dans pareils cas ?
n Une intoxication alimentaire peut être due à des bactéries, ou des virus qu'on trouvera dans des aliments mal cuits, mal conservés ou consommés dans de mauvaises conditions d'hygiène. Que faire en cas d'intoxication alimentaire ? Voici ce que recommandent les spécialistes : première chose à faire : diagnostiquer l'intoxication alimentaire par un médecin.
Dès que l'intoxication alimentaire est envisagée, faites en sorte de vous hydrater régulièrement et de vous reposer. Les principes à respecter sont les mêmes qu'en cas de gastro-entérite qui est une forme d'intoxication alimentaire. Ceux-ci restent valables tant que les symptômes persistent (ils peuvent être présents entre 24 heures et dix jours en fonction de la nature de l'intoxication). Dans les premiers temps et pour faciliter une bonne réhydratation, buvez par petites gorgées plutôt que par grands traits et évitez les boissons gazeuses ; les boissons sucrées en général, qui vont avoir tendance à aggraver la diarrhée comme le café. Au niveau de l'alimentation, tant que vous n'êtes pas complètement remis, ne mangez pas de produits solides (en particulier tant que vous présentez des vomissements ou une diarrhée) ; d'aliments gras ou frits ; de produits laitiers.
La meilleure solution reste de prendre des soupes maison, peu grasses et peu salées. Dans les premières 48 heures, vous pouvez sauter certains repas (pour laisser votre système digestif se normaliser sans trop le fatiguer). Pendant une petite semaine, privilégiez les aliments plutôt fades (pain, riz, pommes de terre...) et mangez en petites quantités et régulièrement si vous avez faim.


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