Résumé de la 9e partie - Omar, fâché contre sa mère, la boude. Elle fait une crise de larmes qui bouleverse le jeune homme. Elle s'est arrêtée de pleurer, mais il est resté avec elle un long moment. Il a réalisé qu'il s'était montré très dur avec elle et qu'il était allé jusqu'à lui manquer de respect. En fait, il l'aime beaucoup et jusque-là, il n'est jamais allé contre sa volonté. Il n'ignore pas les sacrifices qu'elle a consentis pour lui et il a toujours voulu lui rendre le bien qu'elle lui a fait. La crise de larmes qu'elle a faite l'a bouleversé et il a résolu de ne plus la contrarier. Même s'il tient toujours à épouser Hayet. Il ne comprend pas que sa mère refuse la jeune femme, qui est pourtant la fille de son propre oncle maternel. Elle lui a dit que Hayet n'était pas instruite et que ce n'était pas le genre de fille qu'il lui fallait. Mais il soupçonne qu'il y a d'autres raisons. Des raisons qu'il faudrait bien qu'il découvre un jour. En attendant, il va mettre l'affaire en veilleuse... Mais il en informera Hayet. Le problème est là : il a dit à la jeune femme qu'il allait venir demander sa main, comment se décommander ? Quel prétexte trouver ? S'il lui dit la vérité, ne risque-t-il pas d'offusquer la jeune fille ? Il réfléchit à la question et, la veille du rendez-vous, il va trouver Hayet. La jeune fille l'accueille avec un large sourire. — Nous ne pourrons pas venir, demain, dit-il. Le sourire se fige sur les lèvres de la jeune femme. — Non, non, dit Omar, ce n'est pas ce que tu crois ! Il lui prend la main et la caresse doucement. — Je t'aime, dit-il. Elle rougit, ce qui ajoute à son charme. Un charme qui achève de séduire Omar. — Nous allons préparer, tout cela, dit-il. — Ma cousine ? dit Hayet. Elle semble se demander si ce n'est pas sa cousine, Zahia, qui s'oppose à cette demande en mariage. — Je ne veux pas qu'on précipite les choses, dit-il, nous allons sortir ensemble afin de mieux nous connaître... La demande viendra ensuite ! — Pourquoi ? demande la jeune fille, qui cherche à comprendre cette attitude qui lui paraît étrange. — Je veux aussi que tu apprennes à m'aimer comme je t'aime ! Je ne veux pas que ce soit un mariage arrangé, mais un mariage d'amour ! Elle sourit, rassurée. — Je veux que tu m'aimes ! Elle serre la main qui tient la sienne. C'est le premier geste qu'elle fait pour lui exprimer ses sentiments. — C'est d'accord ? dit-il. — Oui, dit-elle. A suivre