Résumé de la 12e partie n Omar ne parle plus avec sa mère et ses sœurs. Fatima fait un malaise, il accepte alors de faire tout ce qu'elle voudra. Elle s'est arrêtée de pleurer mais il est resté avec elle un long moment. Il a réalisé qu'il s'est montré très dur avec elle et qu'il est allé jusqu'à lui manquer de respect, oubliant que sa mère s'est dressée contre lui. En fait, il l'aime beaucoup et, jusque-là, il n'a jamais été contre sa volonté. Il n'ignore pas les sacrifices qu'elle a consentis pour lui et il a toujours voulu lui rendre le bien qu'elle lui a fait. La crise de larmes de sa mère l'a bouleversé et il a résolu de ne plus la contrarier. Même s'il tient toujours à épouser Fouzia. Il ne comprend pas pourquoi sa mère refuse la jeune femme qui est pourtant la fille de son propre oncle maternel. Elle lui a dit que Fouzia n'est pas instruite et que ce n'est pas le genre de fille qu'il lui faut. Mais il soupçonne d'autres raisons. Des raisons qu'il faudrait bien découvrir un jour. En attendant, il va mettre l'affaire en veilleuse… Mais pour cela, il devra mettre Fouzia au courant. Le problème est là : il a dit à la jeune femme qu'il allait venir demander sa main. Comment décommander ? Quel prétexte trouver ? S'il lui dit la vérité, ne risque-t-il pas d'offusquer la jeune fille ? Il réfléchit à la question et la veille du rendez-vous il va trouver Fouzia. La jeune fille l'accueille avec un large sourire. — Nous ne pourrons pas venir demain, dit-il. Le sourire se fige sur les lèvres de la jeune femme. — Non, non, dit Omar, ce n'est pas ce que tu crois ! il lui prend la main et lui dit : « Je t'aime.» Elle rougit, ce qui ajoute à son charme. Un charme qui achève de séduire Omar. — Nous allons préparer tout cela, dit-il. Fouzia se demande si ce n'est pas Fatima qui s'oppose à ce qu'il vienne demander sa main. — Je ne veux pas qu'on précipite les choses, dit-il, nous allons sortir ensemble, apprendre à nous connaître… La demande viendra ensuite ! — Pourquoi ? demande la jeune fille, qui cherche à comprendre cette position qui lui paraît étrange. — je veux aussi que tu apprennes à m'aimer comme je t'aime ! Je ne veux pas que ce soit un mariage arrangé, mais un mariage d'amour ! Elle sourit, rassurée. — Je veux que tu m'aimes ! Elle serre la main qui tient la sienne. C'est le premier geste qu'elle fait pour lui exprimer ses sentiments. — C'est d'accord ? dit-il. — Oui, dit-elle. (à suivre...)