Dix participants à la deuxième édition de la Semaine de la calligraphie arabe ont pris part, samedi, à un atelier pratique d'écriture organisé au Musée public des arts et expressions culturelles au palais Ahmed Bey de Constantine, à l'initiative du service arts et lettres de la direction de la culture. Selon la responsable du service, Mme Sonia Sedousse , la décision d'organiser un tel atelier et d'en faire un rendez-vous annuel est motivée par «le franc succès» qu'a connu la première édition de la Semaine de la calligraphie arabe. Elle a, dans ce contexte, ajouté que cette initiative, qui sera ponctuée par un concours dans le cadre de la Journée mondiale de la langue arabe, célébrée chaque 18 décembre, vise à «créer un espace d'échange d'expériences et de savoirs entre les participants», affirmant que ces derniers, âgés entre 10 et 15 ans, seront départagés par un jury de spécialistes, comprenant des calligraphes de renom. Dans une déclaration à l'APS, le président de jury, Mahiedine Sofiane a indiqué que «l'évaluation des œuvres se fera sur la base du style calligraphique utilisé et prendra en considération certains critères esthétiques, tels que la beauté du caractère et la manière d'écrire». Il a dans ainsi fait état de la possibilité d'organiser des sessions de formation afin d'encadrer les jeunes calligraphes, notamment ceux qui ont suivi la voie de l'autodidaxie dans l'optique de corriger leurs erreurs et de leur montrer les bonnes techniques à adopter. Il est à noter que cette manifestation se clôtura mardi prochain par la remise des prix de ce concours et par une conférence sur «La calligraphie arabe et son identité», animée par plusieurs enseignants universitaires et calligraphes, parmi lesquels le Dr Nacer Louhichi de l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader et l'enseignante Habiba Daifalah, calligraphe et chef du département de langue turque de l'université Salah Boubnider.