Echéance -L'administration algérienne sera en mesure d'organiser des élections électroniques à partir des législatives de 2022, selon le ministre de l'Intérieur. «Nous serons prêts, en tant qu'administration, à organiser des élections électroniques à partir des législatives de 2022 et avec des compétences algériennes», a déclaré, hier, Noureddine Bedoui, soulignant cependant que «la décision de recourir aux élections électroniques appartient aux hautes autorités du pays». Estimant que «2017 a été l'année des élections par excellence, à travers les deux importantes échéances qu'ont été les législatives et les locales», M. Bedoui s'est félicité du «respect des échéances constitutionnelles après des perturbations dans le passé, qui ont eu des résultats négatifs tant sur le plan national qu'international». «L'image de l'Algérie a été construite à travers le respect de ces échéances électorales», a-t-il soutenu. Dans ce cadre, le ministre de l'Intérieur a fait état «d'une révision de l'organisation administrative actuelle, dans le cadre d'une proposition qui sera transmise au gouvernement, pour la création de directions locales des élections», étant donné le caractère permanant de l'opération électorale. Concernant les critiques relatives au corps électoral, M. Bedoui a précisé que celles-ci «ont baissé cette année grâce au recours à la technologie pour l'assainissement des listes électorales, permettant la suppression de 1 300 000 noms pour cause de décès et d'inscriptions multiples». S'agissant de l'évaluation des deux échéances électorales organisées en 2017, le ministre a réitéré qu'elles «se sont déroulées dans de bonnes conditions», ajoutant qu'elles ont permis «la concrétisation des nouvelles valeurs constitutionnelles issues de la Constitution amendée, à savoir la démocratie, la liberté d'expression, d'opinion et de la presse, ainsi que la consolidation de la place du citoyen et toutes les conditions juridiques réunies à la faveur de la révision du code électoral et le traitement de certaines omissions enregistrées dans le précédent». Rappelant l'installation de l'ensemble des Assemblées populaires communales et de wilayas (APC/APW), issues des élections locales, M. Bedoui a indiqué qu'«un autre travail nous attend en matière d'accompagnement des nouveaux élus en termes de formation et d'instructions nécessaires pour le développement local et la création de la richesse sur la base des potentialités locales».