C?est ce qu?ont affirmé MM. Amar Tababria et Saïd Elhallak, respectivement docteur en gynécologie et en médecine interne lors d?une conférence débat organisée hier au Centre culturel islamique sur le thème «Le jeune du malade entre interdiction et médication». Selon M. Elhallak, le jeûne apporte beaucoup de bienfaits aux personnes souffrant de maladies non chroniques. En effet, a-t-il précisé, il permet «au corps d'éliminer les toxines accumulées dans le sang» et de «réguler le fonctionnement du système digestif» Cependant, a-t-il affirmé, cela «ne veut pas dire que le jeûne est obligatoire dans tous les cas». La femme enceinte souffrant d'anémie, par exemple, «est autorisée par les savants à ne pas jeûner». Les deux médecins font ressortir, en outre, les dangers que peut représenter le jeûne pour ceux atteints de maladies chroniques comme le diabète, l?insuffisance rénale, l?hypertension, l?ulcère, etc. Ainsi, M. Tababria a particulièrement insisté sur le cas des diabétiques «qui risquent un déséquilibre faute de la prise régulière, nécessaire, du médicament. Alors de préférence, il ne faut pas jeûner.» Cela est d?autant plus valable pour les enfants «dont les besoins en insuline sont plus importants».