Dans une déclaration faite ce jeudi matin à la Chaîne III, un responsable de la Direction de la concurrence et des prix (DCP) de la wilaya d?Alger a fait savoir que la loi ne confère pas aux agents chargés des contrôles commerciaux le droit d?agir quand il s?agit de commerce informel. «Notre champ d?action se limite au commerce légal, nous ne pouvons rien faire contre le commerce informel», a-t-il notamment déclaré. Une institution chargée du contrôle des activités commerciales qui n?a pas de pouvoirs pour lutter contre le commerce parallèle, cela paraît invraisemblable, et pourtant? Une telle mission est confiée aux services de police ? dans les centres urbains ? et de la Gendarmerie - dans les zones rurales. Mais force est de noter que les services de sécurité ont d?autres tâches à accomplir. Ils ne peuvent se consacrer, donc, entièrement au contrôle du commerce informel. Selon M. Boudalia, chargé de communication au niveau de la Sûreté d?Alger, les services de police préfèrent souvent agir avant les marchands ambulants. «On fait de notre mieux pour investir les lieux à même de servir de marchés pour les vendeurs à la sauvette avant leur arrivée. Ainsi, nous pouvons maîtriser la situation sans trop de difficultés. Mais le problème se pose quand ces vendeurs prennent possession des lieux. Les déloger devient alors une mission très compliquée», précise-t-il.