Résumé de la 4e partie Mohamed suit le sosie de Leïla et découvre dans quel quartier elle habite. Il apprend même son nom, Nariman. Il ne sait pas que les enfants qu'il a interrogés sont montés chez la jeune femme et lui ont tout raconté. Sa mère est effrayée. ? Cet homme te veut certainement du mal ! ? Tante Samia, Omar lui a donné le nom de Nariman, dit l'un des gamins. ? Il m?a donné de l'argent, dit le garçonnet, penaud. ? Mon Dieu, dit la mère, il a cherché à connaître ton nom ! ? Ne t'alarme pas, dit Nariman, ce n'est peut-être qu'un dragueur? Tu sais, je suis très courtisée ! L'explication ne satisfait pas la mère. ? Comment est-il ? demande-t-elle aux gamins. Les petits le décrivent. Nariman réfléchit puis lâche : ? Ne porte-t-il pas un tee-sirt bleu-ciel ? ? Oui, dit le garçonnet qui a reçu l'argent. Samia regarde sa fille, abasourdie. ? Comment le sais-tu ? ? Parce que l?homme m'a abordée, me prenant pour une autre ! ? Et que lui as-tu dit ? ? Je lui ai dit bien sûr qu'il se trompait. Il n'a pas dû me croire puisqu'il m?a suivie et a demandé mon nom. Maintenant qu'il sait que je ne suis pas celle qu'il cherche, il va laisser tomber ! ? Tu le crois ? ? Bien sûr, oublie cette histoire ! La jeune femme, en tout cas, ne va plus y penser. Elle a tant de choses à faire. Le lendemain, elle sort, ne pensant plus à l?homme, quand elle sursaute. Il est là, en face d'elle, qui lui sourit. Elle fait le geste de retourner sur ses pas, mais il la rejoint. ? Mademoiselle? ? Que me voulez-vous ? demande-t-elle avec brusquerie. ? Vous me rappelez un être cher que j'ai perdu? Je voudrais juste parler un peu avec vous ! Elle le regarde. Un dragueur ? Il semble trop âgé pour lui faire la cour, à elle. ? Je n'ai pas le temps, dit-elle. ? Je vous en supplie ! Elle le regarde : il a l'air de souffrir profondément, il lui semble même qu'il a des larmes qui perlent au bord des yeux. Et s'il s'agissait d'un névrosé, d?un malade mental ? Mais l'homme semble en possession de tous ses moyens. ? Bon, dit-elle. ? Alors, vous acceptez, dit-il, vous voulez faire quelques pas avec moi ? ? Je me rends à l'université, dit-elle. ? Je peux vous accompagner ? Nous pourrons parler un peu. Elle fait oui de la tête. (à suivre...)