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Juillet 1957
Dans le Zaccar (Miliana)
Publié dans Info Soir le 07 - 11 - 2004

Le 29e bataillon de tirailleurs algériens (BTA) avait son quartier à Fontaine du génie actuellement du nom Hadjeret En Nas située dans la daïra de Cherchell. Il est composé de plus de la moitié par 500 harkis et 350 soldats français. Pour nous surprendre dans cette région, il avait contourné les chaînes du Dahra, au lieu de venir comme d?habitude du littoral par la route de Sidi Semiane ou les deux routes qui logent l?oued Messelmoune et l?oued Sebt, de peur d?être aperçus par nous, les moudjahidine qui étions avisés par notre vaillant peuple.
Nous avons été informés par les habitants qui fuyaient de peur, en voyant l?arrivée des soldats français en provenance de la région de Miliana. Le chef de notre commando Si Moussa décida d?aller à sa rencontre, il nous recommanda la prudence pour ne pas être repérés par l?aviation qui survolait toute la région. Il était 2 h de l?après-midi, il fallait faire vite pour pouvoir situer les positions du 29e BTA et choisir un meilleur endroit stratégique. Nous sommes arrivés presque au sommet, l?ennemi venait en face de l?autre côté. Nous avions commencé à escalader la montagne où notre premier groupe s?apprêtait à prendre position sur la crête quand soudain éclataient des coups de feu. L?ennemi tirait sur notre premier groupe, la crête était déjà occupée par des voltigeurs français, nos compagnons reculaient, la tête baissée, tirant deux corps de moudjahidine qui ont été abattus par les premières rafales de mitrailleur, il s?agissait de Si Slimane et Si Mahfoud, Allah Yarham Echouhada.
Nous étions très surpris par cette attaque comme si la foudre s?était abattue sur nous, heureusement que notre commando n?avançait pas de front.
Ce qui nous avait évité des pertes plus importantes. Si Moussa avait évalué le nombre de l?ennemi, il avait demandé à un groupe de moudjahidine de longer le côté droit de la crête et à un second groupe le côté gauche de manière à prendre de revers les soldats français. En quelques minutes, nous avons repris la crête de force aux voltigeurs du 29e BTA qui recula du côté d?où lui parvenaient les cris de leurs camarades.
Du haut de cette montagne, on dominait la vallée du Chellif (Chlef), le littoral et la ville de Cherchell. La crête est longue d?une centaine de mètres et large de 3 à 4 m. Si Moussa commença à placer nos trois groupes pour recevoir le 29e BTA qui avançait vers nous. Le groupe de Si Arezki de Tablat se plaça sur une plate-forme avancée, le groupe de Si Youcef de Berard (Aïn Tagouraït) qui disposait d?un fusil-mitrailleur FM BAR, s?installa sur le côté droit et Si Larbi d?El-Attaf qui avait un fusil-mitrailleur plaça son groupe du côté gauche du groupe de Si Arezki.
Nous étions dans une très bonne position sur cette crête qui a coûté la vie a nos frères, Si Slimane et Si Mahfoud. Nous avons eu le temps de les enterrer dans un endroit discret avant l?accrochage avec le 29e BTA dont l?effectif était de 850 soldats qui avaient fait la guerre d?Indochine, et dont la majorité est algérienne. Nous étions 35 moudjahidine à les attendre avec courage, nous étions décidés à défendre notre position et à nous battre violemment comme dans la bataille de Sidi Mohand Aklouche du 26 avril 1957. Il était 4 h de l?après-midi. Si Moussa nous avait ordonné d?attendre son signal pour ouvrir le feu et ce pour laisser approcher l?ennemi qui serait à la portée des tirs de nos armes; une chance pour nous que l?aviation n?a pas été alertée, le commandant du 29e BTA était orgueilleux, il voulait se venger de la défaite que nous lui avions infligée lors de la bataille de Sida Mohand Aklouche, à la suite du rapport de ses voltigeurs. Le commandant français était certain que nous nous sommes repliés. Il s?était trompé dans son analyse et sa tactique. Il avait une fois de plus sous-estimé notre volonté farouche de le combattre malgré la supériorité de leur nombre.
Le signal de si Moussa était donné par «Allah ou Akbar, Allah ou Akbar». Cela était une délivrance pour nos nerfs crispés, l?ennemi ne s?attendait pas à cet accueil que nous lui avions réservé en tirant tous à la fois avec la même ardeur. Nos deux pièces mitrailleuses ont fait des ravages dans les rangs de l?ennemi qui reculait tant en laissant sur place ses morts et blessés. C?était une surprise pour le commandant Gaudoin, le 29e BTA en formation de combat revenait à la charge sur nous en tirant et utilisant toutes ses armes sans nous atteindre. Ils étaient plus bas que nous, nous étions confiants de la position stratégique de nos trois groupes. L?accrochage faisait rage, nous les repoussions à chaque fois ; laissant certains morts et blessés, ils revenaient en voulant reprendre la crête coûte que coûte. L?affrontement était sans merci. Après deux heures de combat, nos munitions commençaient à s?épuiser, il fallait faire très attention, ne tirer que sûrement. Nous avions toujours l?avantage grâce à notre emplacement élevé. L?ennemi avançait, je me trouvais dans le groupe de si Arezki, juste à l?avant, tirant de ma mitraillette ; de temps en temps je tournais la tête pour voir l?action de nos tireurs de fusils-mitrailleurs FM BAR, Si Maâmar de Oued Djar et Si Benaïcha de Bourkika. Des fois, ils tiraient debout, notre groupe était bien placé également, nous étions heureux de combattre côte à côte cet ennemi qui a tué quelque instants plus tôt nos deux frères de combat. J?étais chargé de tenir le carnet de route où étaient inscrits les noms de chaque compagnon, la marque de son arme et ce qui lui restait comme munitions, qu?il était impossible de récupérer de l?armement dans cet accrochage difficile, il fallait faire très attention de ne pas épuiser les munitions parce que d?autres combat nous attendaient.
Si Moussa, notre chef de commando, dirigeait le combat; il venait vers nous et nous disait : «Tirez vers le coté gauche, ne tirez pas tout droit.» Il commença à descendre seul vers l?ennemi, il revint quelques minutes plus tard, poussant de sa carabine US dans le dos un soldat français, le prisonnier avançait les mains en l?air. Si Moussa, étonnant, arrivait, presque dans chaque combat, à passer à côté ou au milieu de l?ennemi pour faire un prisonnier ; comme lors de l?accrochage avec les paras du commando noir de Bigeard à Tamesguida-Chréa-Blida du 22 mars 1957 où il avait fait prisonnier un sergent-chef martiniquais.
Au passage, si Moussa nous dit : «Tenez bon mes frères, il faut résister à ces salauds. A mon signal vous vous repliez rapidement avant de continuer», poussant devant lui le prisonnier en tenant dans l?autre main son fusil MAS 56. Après trois heures de combat, la nuit commençait a tomber. Sans relâche, les Français avançaient vers nous, on entendait un soldat appeler «mon commandant, mon commandant», pour signaler quelque chose. Le commandant Gaudoin donnait les ordres : «Avancez, avancez.» On dirait qu?ils étaient drogués, on entendait leurs cris de douleurs, mais ils avançaient toujours sur nous qui étions dans le groupe avancé de si Arezki, comme s?ils s?apprêtaient à donner l?assaut. Heureusement que nous étions au-dessus d?eux ; sur les hauteurs, les quelques arbres nous protégeaient à 15 ou 20 m de distance face à face.
En attendant de décrocher le signal de repli de si Moussa; notre groupe est composé de 11 moudjahidine armés de 5 mitraillettes MAT 49 de 6 fusils Garand, à genoux, tenant tête à cette horde de soldats qui avançaient toujours vers nous. Notre chef de groupe, si Arezki, nous disait de lancer des grenades pour essayer de les arrêter, les soldats ennemis n?en croyaient pas leurs yeux, ils étaient surpris par les grenades qui éclataient au milieu d?eux causant encore des pertes dans leur rang.
A un moment je me suis dit, c?est fini pour nous. Nous allons mourir, le commandant du 29e BTA continuait de crier et donner des ordres à ses soldats «Avancez, Avancez». Je me suis levé et j?ai crié à deux reprises à mon compagnon le tireur : «Ya Si Maâmar, ya Si Maâmar», tout en continuant a tirer avec ma mitraillette et me battre pour la liberté de mon pays, l?Algérie, sans me dérober, sans tricher avec la mort.
Je voulais être un martyr. On ne s?amuse pas avec le feu dans la guerre. Mes compagnons et moi, crions «Allah ou Akbar, Allah ou Akbar, el houdjoum fi sabili Allah» pour impressionner l?ennemi qui avançait malgré les pertes humaines dans ses rangs. Si Maâmar entendit mes appels, sur place, braqua sa mitrailleuse et commença à tirer juste devant nous, nous ouvrant un passage.
Le signal de repli de Si Moussa nous parvint. En quelques bonds on s?est retrouvé sur la crête avec les deux autres groupes, heureux de ce grand combat. Tous présents, nous avons quitté le champ de bataille en vainqueurs, grâce à Dieu, à notre foi en lui avec le regret d?avoir laissé derrière nous nos deux chouhada Si Slimane et Si Mahfoud. C?étaient des héros de la liberté «Gloire à nos Martyrs».
Une fois que l?ennemi est arrivé sur la crête, nous étions déjà loin, il a commencé à lancer des fusées éclairantes pour nous repérer, car il faisait nuit.
Les soldats français tiraient n?importe comment, ils n?avaient pas de problème de munitions, nous étions déjà à 700 ou 800 m des lieux du combat marchant vite en file indienne, l?un derrière l?autre, poussant notre prisonnier pour activer sa marche. Il s?est avéré un pied-noir d?Oran et un interprète en arabe du 29e BTA. Nous avons marché sans arrêt malgré la fatigue et la faim. On savait que le lendemain, l?armée française allait faire un ratissage, nous avions fait des efforts dans notre marche plus que d?habitude pour sortir du rayon que tracera l?état-major pour faire son plan d?opération de recherche en fonction de notre marche.
Vers 5 h du matin, nous sommes rentrés dans une forêt pour nous reposer. Plus de 4 heures de combat et 9 heures de marche sans arrêt nous ont épuisés. Après un repos de quelques heures, entre 8h et 9 h du matin, nous avons assisté à un déferlement d?avions, d?hélicoptères, des Libellules et des Sikorsky ramassant les morts et les blessés de la bataille de la veille, d?autres avions Jaguar type T6 Morane, survolaient la région en lançant des roquettes sur les montagnes, sur la moindre branche qui bougeait. Heureusement que nous avons redoublé d?efforts dans notre marche pour arriver à cette forêt ; loin des bombardements, pendant toute la journée, la navette des hélicoptères se chargeait de prendre les morts et blessés en direction des hôpitaux de Blida et de Miliana. Les habitants du douar Bouharab ont reconnu notre prisonnier qui, lors de son passage, semait la terreur dans la région ; c?était lui qui martyrisait surtout les femmes en leur faisant subir les plus odieux sévices, viol et dépouillement de leurs bijoux. Nous l?avons livré aux femmes pour lui donner quelques coups en leurs recommandant de ne pas le tuer. On avait besoin de lui pour l?interroger. Le prisonnier était responsable, les habitants l?ont reconnu formellement qu?il était parmi ceux qui ont porté atteinte à leur dignité et leur honneur. Il parlait l?arabe en leur demandant où étaient les fellagas. Ne pouvant rien obtenir de notre vaillant peuple, il ordonna de brûler leurs maisons ; bien plus tard, nous l?avons arraché difficilement des mains des femmes qui voulaient le lyncher par vengeance des humiliations qui leur avaient fait subir lors de chaque passage et ratissage du 29e bataillon français dans la région.
Si Moussa a commencé à l?interroger sans aucune torture, nous respections les lois internationales. C?était un prisonnier de guerre, il devait répondre de tous les crimes qu?il avait commis contre la population civile. Je notais dans mon carnet tous les renseignements qu?il nous donnait ainsi que les informations sur le 29e BTA.
Il nous communiqua également certains noms d?informateurs et de traîtres qui collaboraient avec le 29e BTA. Il savait qu?il allait mourir parce qu?au maquis nous ne disposions pas de prison, il ne méritait pas d?être acheminé vers le Maroc ou la Tunisie ; le risque était trop grand pour nous, en cours d?acheminement, il pouvait s?évader, profiter d?une opération ou d?un ratissage pour signaler sa présence aux soldats français, dévoilant la position des moudjahidine. Il a été condamné à mort par un tribunal comme un criminel. Si Moussa avait désigné trois moudjahidine pour l?exécuter, on ne pouvait faire autrement c?était la guerre, il méritait la mort, c?était un jugement juste, la justice française ne faisait pas de cadeaux pour nos fidayine, la guillotine de Serkadji (Barbarousse) et d?ailleurs fonctionnait bien, et tous les jours, sans parler des liquidations sans jugements de nos moudjahidine.
Les valeureux martyrs, Si Slimane Takarali et Si Mahfoud étaient de la même ville natale, ils avaient le même âge, originaire du même village de Foundouk (Khemis El-Khechna). Ensemble, ils avaient commis des attentats dans leur ville, ils étaient montés le même jour au maquis, les deux avaient fait partie de notre commando, les deux avaient été blessés dans la bataille de Tamesguida du 22 mars 1957 et ils étaient morts de la même rafale de mitrailleuse dans cette bataille sur les monts des Braz au Zaccar Miliana.
Le 29e bataillon n?a pas eu de chance avec nous. Il voulait nous surprendre en venant du côté de Miliana ; malheureusement il a échoué, une cuisante défaite lui a été infligée. Notre commando s?est battu avec courage ; grâce à Si Moussa, à sa connaissance de la guérilla, il avait toujours su déjouer les plans tactiques du 29e BTA. C?était grâce à Dieu, à notre foi en lui à notre détermination, de combattre, à notre volonté farouche, à notre sacrifice suprême pour l?indépendance de notre cher pays l?Algérie pour que notre vaillant peuple retrouve sa dignité bafouée depuis juillet 1830 par le colonialisme français.
C?est cela notre fierté et notre honneur. Je ne peux avancer avec précision le nombre de morts et de blessés dans les rangs des soldats français. Le prisonnier nous avait déclaré qu?après deux heures de combat il y avait plus de 100 morts et une centaine de blessés, alors que le combat avait duré 4 heures, l?ennemi avait subi plus de pertes en voulant reprendre la crête de la montagne à tout prix.
Dans cette bataille sur le monts du Dahra au Zaccar, nous étions 35 moudjahidine face à 850 soldats, plus de 4 heures de combat où le commandant Gaudoin et son bataillon avaient essuyé une cuisante défaite qui avait coûté plus de 150 morts et plus de 200 blessés. En revanche, de notre côté, deux moudjahidine étaient tombés au champ d?honneur, Si Slimane et Si Mahfoud Allah Yarham ecchouhada.
Le commandant Gaudoin avait trouvé quelqu?un de plus fort que lui ; son ancien compagnon d?Indochine, le valeureux et courageux chahid commandant Kelouaz Si Moussa El Bourachdi.
Gloire à nos martyrs !


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