L?arbitrage, qui est une partie prenante dans une rencontre de football, peut, aussi, influer négativement et sur le résultat final et sur le paysage footballistique. Il a été constaté à plusieurs reprises que sur un simple coup de sifflet, généralement malintentionné, l?homme en noir peut bouleverser le résultat, voire l?objectif assigné par un club quelconque. Nous assistons, après quoi, à des actes de violence qui n?arrangent guère notre football et qui n?honorent aucunement les acteurs de la discipline. Pour en savoir plus sur les nouvelles mesures de la Commission centrale d?arbitrage (CCA) quant à la lutte contre la violence, M. Abdelkader Chabane, président de la CCA, nous a déclaré : «Nous avons instauré des directives à tout le corps qui aura à officier les rencontres de la compétition nationale. Dorénavant, il n?y aura pas les va-et-vient sur la main courante, car la réglementation sera très rigide envers tous les clubs. Lors d?un match de football, le quatrième arbitre aura donc pour tâche de vérifier et d?empêcher l?accès aux dirigeants dépassant les cinq membres par équipe prévus par la réglementation afin de ne pas donner l?occasion aux éventuels instigateurs, fauteurs de troubles et de violence de se manifester. Tout acte, commis à l?intérieur de l?arène, doit être signalé par l?arbitre. A défaut, il sera sanctionné lourdement au même titre que les joueurs, les entraîneurs et les dirigeants ayant commis, eux aussi, des erreurs graves.» Pour joindre le geste à la parole, la CCA a mis un fax à la disposition de chaque arbitre, pour que leurs rapports parviennent à la LNF dans les 24 heures qui suivent la rencontre. Dans cet état de fait, la commission de discipline pourra siéger dans une réunion urgente comme ce fut le cas la saison passée pour la JSK et le MCO. La LNF prendra donc des mesures très strictes pour lutter contre tout acte de violence afin de rendre à notre football toute sa crédibilité et aux instances toute leur notoriété.
