Débat Une journée d'étude sur «le rein de l'enfant» a été récemment organisée à l'université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran. Cette rencontre a été animée par des spécialistes algériens et français autour de l'objectif d'amélioration de la prise en charge des jeunes patients souffrant d'un dysfonctionnement rénal. A la lumière des communications proposées, l'attention a été focalisée sur la nécessité «d'un consensus thérapeutique» axé sur «les facteurs favorisants, telles la constipation et la mauvaise hygiène». Cette perspective a été notamment soulignée par le Dr Mohamed Bouanini, du service de néphrologie, dialyse et transplantation pédiatrique de l'EHS, préconisant l'élaboration d'une étude spécifique à «notre écosystème bactérien afin d'établir des recommandations adaptées à notre pays». Dans son exposé intitulé «Expérience d'un service de néphrologie pédiatrique», effectuée de janvier 2002 à décembre 2003 sur 75 enfants à l'EHS, le conférencier a indiqué que «l'infection urinaire représente 12% des motifs d'hospitalisation et occupe le troisième rang des atteintes infectieuses en pédiatrie, après les infections digestives et pulmonaires». Les travaux de cette journée d'étude ont été répartis en cinq grandes séances titrées «troubles nutritionnelles et infections urinaires», «insuffisance rénale et dialyse», «glomérulonéphrites» et autres communications. Des éclairages, basés sur des études émanant de structures hospitalières algériennes, ont également été fournis, tels ceux relatifs à «la tuberculose urogénitale», à «l'hémodialyse chronique» et aux «aspects psychologiques des adolescents dialysés». De nombreuses autres interventions étaient aussi inscrites au programme de cet événement, notamment celles portant sur «l'insuffisance rénale à la période néonatale» proposée par le Dr M. C. Smahi du CHU de Tlemcen, «la transplantation rénale en Algérie, bilan et perspectives», par le Dr T. Rayane du CHU d'Hussein Dey, «la glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse», par le Dr N. Achour du CHU de Tizi Ouzou. Les intervenants étrangers ont, pour leur part, traité des grandes avancées enregistrées dans les investigations cliniques et biologiques, avec des références aux publications médicales les plus prestigieuses.