Il est question d'évaluer le niveau atteint par l'Algérie dans ce domaine, et son degré de maîtrise des technologies récentes. «Les champs pétrolifères et la géophysique», les étudiants, enseignants universitaires et chercheurs s'y intéressent. Cette entité intellectuelle a consacré une journée d'étude organisée par le Club scientifique de géophysique relevant de l'université de Boumerdès. Ce travail de réflexion a été élaboré en coordination avec l'entreprise mixte Schlumberger, spécialisée dans divers domaines commerciaux et industriels à travers le monde, notamment la prospection et l'extraction pétrolière. Cette journée d'étude s'est enquise des récentes découvertes technologiques en matière de recherche pétrolière. Les organisateurs ont indiqué qu'il est question d'évaluer, à travers cette rencontre, «le niveau atteint par l'Algérie dans ce domaine, et son degré de maîtrise de l'ensemble des technologies récentes». Le responsable du Club scientifique de géophysique de l'université de Boumerdès, M.Oudina Fouad, a précisé que «cette rencontre permettra aussi d'informer les participants sur les qualifications exigées et les opportunités de travail offertes par cette entreprise». Selon un conférencier, l'entreprise Schlumberger prévoit une action de proximité avec les étudiants. «Elle entend se rapprocher davantage des étudiants pour les informer sur ses domaines d'activités connexes à leurs spécialités d'étude», a-t-il expliqué. Une série de conférences suivies de débats ont été programmées. Elles portent sur les prestations de Schlumberger dans le domaine pétrolier, le développement technique des prestations pétrolières, ainsi que l'application de la géophysique dans le domaine pétrolier. Ce genre d'actions est à encourager au vu du manque de coopération avec les sociétés étrangères dans ce domaine. Mais l'insuffisance d'écoles et de facultés de géologie et géophysique est un véritable handicap pour le développement de ce secteur. L'Institut algérien du pétrole (IAP) est l'un des rares écoles de formation chargées de doter le domaine des hydrocarbures de cadres supérieurs, rappelle-t-on. Même s'il y a l'Institut national des hydrocarbures (INH) de Boumerdès et l'Institut des sciences de la terre (IST), au niveau de l'université de Bab Ezzouar. L'IAP a été créé en novembre 1965 pour former les cadres du secteur de l'énergie et fondamentalement, ceux de Sonatrach. Cet institut a développé une large coopération avec l'Institut français du pétrole (IFP). Il a ainsi contribué à la formation de 3300 ingénieurs d'Etat et 11.000 techniciens supérieurs. En bref, pour trouver et extraire le pétrole, il faut d'abord prospecter. Mais, pour cela, il faut surtout avoir les compétences pour ce faire.