Résumé de la 2e partie Deux jeunes femmes, brunes aux cheveux longs, avaient disparu. Elles avaient toutes les deux été démembrées. Généralement, Biegenvald proposait à des adolescentes, toujours des brunes aux cheveux longs, de le suivre dans sa voiture pour fumer un joint. Une fois qu'il les avait emmenées dans un coin isolé, il leur tirait dessus. Finalement, il démembrait les corps et les enterrait. L'utilisation d'une arme à feu est plutôt rare chez les tueurs en série, qui préfèrent souvent avoir un contact avec leur victime (arme blanche ou leurs propres mains). Nul ne sait s'il les a agressées sexuellement, mais Anna Olesiewicz n'avait pas été violée. C'est justement parce qu'Anna Olesiewicz n'a pas été enterrée que Biegenvald a attiré l'attention de la police. Biegenvald pouvait également tuer les personnes qui le gênaient : William Ward, ancien détenu, savait certaines choses compromettantes au sujet de Biegenvald et celui-ci l'a tué pour le faire taire. Peu d'informations pour le moment. Mais Biegenvald a eu une enfance «typique» d'un tueur en série. Il semble que pour Biegenvald, tuer était une seconde nature. Lorsqu'il désirait quelque chose, il le prenait, et si on voulait l'en empêcher, il tuait. Il considérait les autres êtres humains comme des «éléments» sans valeur, dont il pouvait se débarrasser sans aucun remords. Comme en témoigne son surnom de Thrill Killer, il tuait «juste pour le frisson». Il était également vantard, orgueilleux et tellement sûr de lui qu'il a montré des cadavres à ses «amis»... qui se sont empressés de le dénoncer dès que l'occasion s'est présentée. Reconnu coupable de cinq meurtres, il fut condamné à mort par injection. Mais, après deux appels auprès de la Cour suprême, sa peine fut convertie en prison à vie. L'un des gardiens avec qui Biegenvald s?est lié d'amitié en prison affirme que le tueur lui a dit avoir tué près de 300 femmes à New York, en Pennsylvanie, dans le New Jersey et dans le Maryland. Biegenvald se vante sûrement, mais il est possible qu'il ait tué plusieurs autres jeunes femmes : elles n'ont jamais été retrouvées parce que la police ne les a jamais recherchées.