Evocation Dans un style épique, Boualem Bessaïeh, poète à ses heures perdues, évoque, dans un véritable ballet d'images colorées, la résistance algérienne. Paru aux éditions Anep, L?Algérie belle et rebelle, de Jugurtha à Novembre est l?intitulé du recueil de poésies, signé Boualem Bessaïeh. De la première page à la dernière, défilent des poèmes, dont chacun constitue en lui-même un fragment, un rappel de notre mémoire millénaire, marquée par de grands moments, faits de lutte et de résistance, de combat pour le droit et la liberté, et contre les inégalités, les injustices et l?arbitraire. Nous pouvons lire des poèmes qui rappellent le caractère intransigeant de l?Algérien qui, de l?Antiquité à nos jours, s?est nettement distingué d?une personnalité emplie d?orgueil et de fierté, d?humanité et de dignité, et qui fait la spécificité de l?individu. Le poète s'arrêtera devant les plus importantes phases des mouvements de résistance pour magnifier, dans un lyrisme propre à lui, la grandeur des personnalités historiques qui ont immortalisé, grâce à leur savoir, à leur courage et leur sacrifice, leurs noms sur le livre d'or de l'histoire de l'Algérie. Ecrits dans une sorte d'épopée lyrique, ces poèmes racontent une Algérie réfractaire à toute autorité, résistante et fière, militante pour les libertés, et fière de ce combat constant qu?elle mène avec conviction. D?une grande sensibilité, Boualem Bessaïeh, poète à ses heures perdues, chante l'histoire de la résistance algérienne qui commence depuis l?Antiquité, avec Jugurtha et qui se poursuit jusqu?à l?ère contemporaine, avec le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. L'ouvrage est un recueil de poèmes des plus mélodieux venant renforcer le nationalisme, donc la personnalité de l?Algérien ; ce sont des poèmes qui sont puisés aux sources de la beauté d'une Algérie fière, de l'histoire de sa résistance et de son sacrifice à travers les âges. Préfacé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le recueil se veut comme une succession d?images, à la manière d?un film, où le poète évoque l?Antiquité pour rejoindre l?ère contemporaine, où il exhume le personnage héroïque de Jugurtha, et l?associer à «la renaissance par le feu et le sang, d'une nation forte et digne, celle du 1er Novembre». Dans un style épique, le poète brosse «un véritable ballet d'images colorées, accompagnées de symboles et rythmées aux fracas des armes, pour mettre en relief les différentes époques qui ont précédé la nuit coloniale».