Tentative Un deuxième tour de médiation dans la crise de l'élection présidentielle ukrainienne, sera entamé pour désamorcer la crise de la présidentielle ukrainienne. Le président polonais, Aleksander Kwasniewski, a quitté Varsovie mercredi pour Kiev où il tentera un deuxième tour de médiation dans la crise de l'élection présidentielle ukrainienne. M. Kwasniewski s'est prononcé, mardi soir, à Varsovie, en faveur, «dans les plus brefs délais», d'un nouveau second tour de la présidentielle en Ukraine si la Cour suprême à Kiev jugeait truqué le résultat du 21 novembre. Le président Kwasniewski, le Haut représentant pour la politique étrangère de l'UE, Javier Solana, le président lituanien, Valdas Adamkus, et le président de la Douma (Chambre basse du Parlement russe), Boris Gryzlov, se retrouveront à Kiev pour rencontrer le Premier ministre pro-russe Viktor Ianoukovitch, vainqueur proclamé du scrutin, son rival Viktor Iouchtchenko, et le président sortant Léonid Koutchma. M. Kwasniewski est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Wlodzimierz Cimoszewicz, qui se rend à Kiev en qualité de représentant spécial du Conseil de l'Europe dont la Pologne assume la présidence tournante pour six mois. Sur le terrain Les partisans du leader de l'opposition, Viktor Iouchtchenko, bloquaient à nouveau, mercredi matin, tous les accès au siège du gouvernement, empêchant les fonctionnaires d'aller travailler. «Iouchtchenko a donné l'ordre de restaurer le blocus, de ne laisser entrer personne», expliquait Miron Kondrat, l'un des organisateurs du mouvement de protestation organisé ce mercredi devant le gouvernement. «Les négociations ont été rompues. Nous ne pouvons accepter aucun compromis», ajoutait-il. Un large cordon de plastique orange a été installé autour du bâtiment, et autobus et minibus bloquaient tous les accès. Plusieurs centaines de manifestants, tapant sur des boîtes métalliques, scandaient : «Iou-chtchen-ko, Iou-chtchen-ko», en faisaient le siège. L'opposition avait annoncé, la veille, la rupture des négociations avec le pouvoir en place et décrété reprendre le blocus des bâtiments administratifs, qui avait été levé le matin même.