Constantine Hicham, obsédé par l?idée que son épouse le trompe avec son jeune frère, commet l?irréparable. Pourtant, rien ne laissait transparaître une trahison, mais allez faire entendre cela à un homme amoureux, jaloux, qui cultive une passion sans borne à l?égard de Naïma, sa jeune épouse, belle à vous couper le souffle. Voilà un an que le doute s?est installé en lui. «Ma femme me trompe avec mon jeune frère». Une obsession qui fait de ses jours et de ses nuits un réel enfer. Hicham a, depuis toujours, entretenu une relation assez complexe avec son jeune frère Malek. C?est un peu le jeu de «qui est le meilleur ?» Malek, beau garçon, vif et intelligent se fait aimer dès le premier contact, alors que son frère aîné, plus hostile qu?autre chose, n?est pas très apprécié dans son entourage. Des scènes de ménage pleuvent et rendent l?atmosphère irrespirable à la maison. ? «J?ai bien remarqué vos regards, vos attouchements et vos sous-entendus ! ? Mais tu es fou ! ton frère est un homme digne et respectueux et moi, je n?ai absolument rien à me reprocher !» Mais l?idée est là et devient obsessionnelle. Hicham, âgé de 34 ans, ne dort plus. Un soir de mai, il invite son frère Malek à dîner dans un restaurant chic. Sur le chemin du retour, il stationne la voiture et prétexte une panne. ? «Descends et vérifie où est le problème ?» Malek, confiant, sort de la voiture, mais à peine ouvre-t-il la portière, qu?une douleur atroce l?arrête dans son geste. Hicham, le poignarde sauvagement et l?abandonne dans une immense mare de sang. Quelques heures plus tard, l?assassin est arrêté, confondu par un automobiliste qui, en portant assistance à la victime, a le temps de reconnaître l?assassin. En effet, avant de rendre son dernier souffle, Malek a murmuré : «C?est mon frère Hicham qui m?a poignardé.» Le coupable reconnaît les faits retenus conte lui en déclarant : «La jalousie m?a rongé le c?ur et m?a aveuglé. Je regrette beaucoup mon geste. Je ne savais pas ce que je faisais. Je ne voulais pas le tuer, Monsieur le président ! ? C?est pour cela que vous l?avez abandonné après l?avoir poignardé avec une violence rare ! Allons donc !». Le président du ministère public met en exergue la gravité des faits et requiert la peine maximale. Au terme des délibérations, le coupable est condamné à perpétuité.