Résumé de la 4e partie Les policiers découvrirent rapidement qu?Anna Slesers ne s?était pas suicidée, mais avait été étranglée avec la ceinture de son peignoir. Les enquêteurs conclurent qu?un homme était entré chez elle dans le but de la cambrioler, mais en la voyant dans son peignoir, il avait été pris d?une pulsion sexuelle incontrôlable. Paniqué, il l?avait ensuite tuée pour éviter d?être reconnu et arrêté. Ils se demandèrent néanmoins comment il avait pu pénétrer à l?intérieur de l?appartement car aucun signe d?effraction n?était visible. Madame Slesers, une femme timide et réservée, n?aurait pas ouvert à un inconnu uniquement vêtue d?un peignoir. Et puis? si l?on considérait que l?agresseur était d?abord un voleur, pourquoi n?avait-il pas emporté la montre en or et les bijoux ? Il semblait avoir examiné avec soin les affaires de sa victime plutôt qu?avoir fouillé son appartement. Mais peut-être était-il furieux de n?avoir pas trouvé plus et s?était-il vengé? Environ deux semaines plus tard, le 30 juin 1962, Nina Nichols, 68 ans, fut assassinée dans son appartement au 1940, Commonwealth Avenue. Nina Nichols était une physiothérapeute à la retraite, passionnée de musique classique et de photographie, qui menait une vie tranquille. Elle était divorcée depuis 23 ans et le seul homme dans sa vie était son beau-frère, le procureur Chester Steadman. L?appartement semblait avoir été cambriolé : les tiroirs étaient ouverts, leurs contenus éparpillés sur le sol comme si une tornade était passé dans l?habitation. Toutefois, l?un des tiroirs contenait encore des pièces en argent et le porte-monnaie de Nina Nichols était plein. L?assassin n?avait pas, non plus, emporté son coûteux appareil photo ni sa belle montre, qu?elle portait encore au poignet. En revanche, il avait parcouru son carnet d?adresses et son courrier, et avait déchiré un album de photos dont les pages jonchaient le sol. Les enquêteurs déterminèrent finalement que rien n?avait été volé et qu?il n?y avait aucun signe d?effraction. Nina Nichols était allongée sur le dos, sur le sol de sa chambre à coucher. Elle avait les jambes écartées, sa robe de chambre était déchirée et sa combinaison était remontée jusqu?à la taille. Deux de ses bas nylon étaient fermement serrés autour de son cou. Elle avait été agressée sexuellement avec une bouteille, avec une violence telle qu?elle saignait. Son assassin avait éjaculé sur ses cuisses. On estima qu?elle avait été assassinée vers 17h. Le même jour, à quelques kilomètres au nord de Boston, dans la ville de Lynn, Helen Blake, une infirmière à la retraite de 65 ans, divorcée, mourut de la même manière. Son corps fut découvert le 2 juillet, presque nu, allongé sur le ventre dans son lit, les jambes écartées. Elle avait été étranglée avec l?un de ses bas nylon. Sa brassière avait également été nouée autour de son cou et présentait le n?ud caractéristique, au-dessous du menton. Elle avait subi des violences sexuelles avec un objet, mais n?avait pas été violée. Du sperme fut trouvé sur ses cuisses. Son appartement avait été fouillé, mais on retrouva de l?argent liquide et des bijoux, auxquels l?assassin n?avait pas touché. Il avait également tenté, sans succès, d?ouvrir une boîte en métal et avait cassé la lame de son couteau. (à suivre...)