Rencontre Une réunion, qui a vu la participation du représentant de l'Onudi et des directeurs de quelques entreprises publiques et privées, s?est tenue hier au siège du ministère de l?Environnement. La couche d'ozone et son importance dans la vie de tout un chacun du fait qu?elle absorbe les rayonnements ultraviolets (UV-B) du soleil, dangereux pour presque toutes les formes de vie, ont été au centre de la réunion tenue hier au siège du ministère de l?Aménagement du territoire et de l?Environnement. Partant du fait que la perforation de la couche d'ozone peut générer des problèmes de respiration, surtout pour les gens ayant un déficit dans ce domaine, l'ONU a adopté, il y a 27 ans, une politique générale dans tous les pays du monde, pour essayer de conformer le développement industriel à la protection et au respect des normes mondiales pour préserver la nature, qui nous procure un équilibre écologique nous permettant de vivre et de nous épanouir. Chérif Rahmani, ministre de l?Aménagement du territoire et de l?Environnement, a insisté sur «l'importance de prendre nos responsabilités vis-à-vis de la nature et de l'environnement». Cette rencontre est une occasion, a-t-il ajouté, pour discuter de l'état actuel de la couche d'ozone et des techniques qu'on devrait entreprendre pour arrêter le phénomène de son appauvrissement. «L'Algérie a contribué d'une façon extraordinaire à la protection de l'environnement par un programme de dépollution, ce qui nous a mis au-devant des pays prioritaires pour les dons de l'ONU, qu'on a, de notre part, distribués à des entreprises publiques et privées, parce que dans l'avenir toute production doit être conforme à la réglementation internationale.» Pour l'avenir, Chérif Rahmani prévoit beaucoup d'autres mesures pour contribuer à la dépollution de l'atmosphère : l?imposition de taxes sur les gaz de méthylène, la mise en place d'une banque de halons grâce à laquelle les émissions des halons tendront vers le zéro, l?installation de 48 centres dans tout le territoire national pour l'étude et l'examen du liquide frigorigène, la formation de 1 000 contrôleurs pour superviser ces produits toxiques, le remplacement de beaucoup de technologies anciennes par d'autres modernes et faire en sorte que l'épanouissement de l'économie soit en complète harmonie avec la protection de l'environnement. Dans son combat contre la pollution de l'environnement, l'Algérie a bénéficié d'une importante aide financière d'environ 19 millions de dollars.