Alger Après quelques mois d?apprentissage dans son nouveau job, la jeune fille découvre la vraie nature de son responsable. Nadia, 24 ans, est nouvelle dans une entreprise à Alger. Elle vient d?un petit village près de Tizi Ouzou et réside chez sa tante, mais n?est guère habituée à la mentalité des gens des grandes villes. Nadia n?était pas bien préparée à ce climat elle croyait, qu?elle serait bien reçue et soutenue. Après quelques mois passés dans sa nouvelle fonction, elle a été victime d?un viol par son chef de service. Nadia perd sa virginité, lorsqu?elle rentre chez sa tante, le jour du drame, elle craque et s?effondre en larmes. Mais qu?à cela ne tienne elle prend son courage à deux mains et court déposer plainte pour viol contre son chef. Celui-ci est arrêté est présenté aux services de la police judiciaire. L?accusé nie d?abord les faits qui lui sont reprochés, mais, pressé de questions, il avoue finalement son acte. Il réalise sûrement la gravité de son geste impardonnable. Le jour du procès, le 15 décembre 2004, il tentera de mener tout ce monde en bateau, l?accusé dira au juge qu?il sortait avec la victime et c?est sans difficulté qu?elle a accepté. «Je ne l?épouserai jamais je veux être plutôt condamné.» Le représentant du ministère public a axé sa plaidoirie sur le refus d?un mariage avec la victime comme gage de réparation. Il insiste auprès de la cour pour qu?une peine de 8 ans de réclusion soit prononcée à l?encontre de l?accusé pour viol en vertu des articles 266 et 336 -2 du Code pénal. L?avocat de la défense déclare qu?on ne peut punir quelqu?un qui a porté assistance à une personne en l?embauchant dans son entreprise et axera sa plaidoirie sur la version d?une histoire d?amour qui aurait mal tourné. A la fin des délibérations, le président du tribunal d?Alger prononce une peine de 5 ans de prison contre l?accusé qui versera un dédommagement de 20 millions de centimes.