El-Harrach Un jour de ramadan, un quartier de cette banlieue d?Alger, connaît une recrudescence de vols et d?agressions. Une multitude de plaintes atterrit aux services de police. Ces derniers viennent à procéder à une opération «coup de poing» touchant pratiquement tous les quartiers. Cette descente permettra l?arrestation de deux personnes : Hamza (35 ans) et Salah (37 ans). Ce sont des repris de justice. Ils venaient tout juste d?agresser de paisibles citoyens. Au moment de leur arrestation, les délinquants avaient en leur possession des armes blanches, des bijoux, de l?argent (65 000 DA), butin de leurs méfaits, ainsi qu?une grande quantité de kif et de psychotropes. Les enquêteurs ont, par la suite, convoqué les victimes pour les confronter aux agresseurs, qu?elles ont reconnus. Ces derniers, outre les agressions corporelles, avaient commis plusieurs vols par effraction dans des commerces d?El-Harrach. Une partie des objets volés est récupérée et restituée à ses propriétaires. Les mis en cause ont été présentés au parquet le 20 décembre 2004. Le président leur rappelle leur passé judiciaire en leur faisant remarquer qu?ils n?en sont pas à leur première affaire de vol. Dans le box des accusés, les deux comparses s?accusent mutuellement. Hamza présente la situation autrement que celle narrée par son ami. Salah affirme que seul Hamza est derrière ce scénario. Le ministère public, relatant les faits contenus dans le dossier, requiert une peine de 10 ans de prison ferme pour chacun. Quant à la défense de Salah, elle insiste sur le fait que son mandant n?est ni voleur ni dealer et accuse Hamza d?être derrière ce scénario. L?acquittement est demandé. L?avocat de Hamza dit que son client est un homme honnête, et que c?est son ami qui est derrière cette affaire. A la fin des délibérations, le juge prononce une peine de 8 ans de prison ferme pour chacun en vertu des articles 254, 255, 256, 257 et 261 du Code pénal.