Résumé de la 4e partie L?homme expliqua au roi qu'il ne volait pas comme un voleur. Il ne faisait qu'enlever un peu à celui qui en avait trop ! Pendant ce temps, l'homme gris délia le b?uf et le mena dans la cabane des deux pauvres vieux. Il tua le b?uf, lui enleva la peau et, de son suif, fit des bougies. Quant aux serviteurs, lorsqu'ils ne retrouvèrent plus le premier homme gris, ils retournèrent vite vers le b?uf et s'aperçurent alors que celui-ci avait disparu tout comme le second homme gris. Ils rentrèrent au château et annoncèrent au roi la perte du b?uf. Le roi fit aussitôt appeler l'homme gris. Dans leur cabane, les deux vieux pleuraient en disant : «Cette fois, on le tuera sûrement. Nous n'aurions pas dû manger le b?uf !» Au palais, le roi était assis sur son trône et il s'adressa en ces termes à l'homme gris : «Ainsi donc, tu as volé mon b?uf. ? Oui, Sire, pour sauver ma vie. ? Bien, bien, je te fais grâce. Mais, je vois que la tâche était beaucoup trop facile. Je voudrais que tu me donnes un second échantillon de ton art. Cette nuit, j'aimerais que tu enlèves nos draps de lit, à la reine et à moi ! ? Oh, s'écria l'homme gris, c'est bien difficile ce que vous me demandez là !» Le roi leva les yeux au ciel et dit : «Cela te regarde !» L'homme gris rentra chez les deux vieux, qui étaient bien heureux de le voir de retour. Sans une explication, il demanda de la farine et fit cuire un pot d'épaisse bouillie. Puis il ferma solidement le pot et s'en alla au château. Sans se faire voir, il s'y glissa et y resta caché. Le soir, les portes du château furent verrouillées avec soin. La garde fut renforcée, mais il y avait bien longtemps que le rusé homme gris se trouvait à l'intérieur. Vers dix heures, le roi et la reine allèrent se coucher. Lorsqu'ils furent endormis, l'homme gris s'approcha de leur lit et versa l'épaisse bouillie sur le drap, juste entre le roi et la reine. Puis, il se cacha de nouveau. Quand la reine sentit l'humidité du drap, elle s'éveilla et s'écria : «Mais, mon cher ami, tu as mouillé le lit ! Qu'est-ce donc ? ? Je n'y songe guère !, s'indigna le roi. C'est toi qui l'as mouillé !» (à suivre...)