Sommation Des agences de voyage ne jouent pas le jeu de la promotion du tourisme national. Elles ont été clouées au pilori et risquent de perdre les agréments. Le ministre du Tourisme, Mohamed Seghir Kara, a tenu à rappeler aux agents de tourisme que, dorénavant, l?Etat supervisera les agences de tourisme et aura un droit de regard sur la gestion des établissements hôteliers. Le message a été adressé au cours d?une conférence de presse portant sur le festival du tourisme saharien qui sera organisé du 29 décembre 2004 au 1er janvier 2005 à Tamanrasset. Le premier responsable du secteur s?est dit prêt à retirer l?agrément aux «bricoleurs». «Finies les agences de l?export-export? Toutes celles qui n?activeront pas pour le bien du tourisme algérien seront mises à l?arrêt», a menacé M. Kara en évoquant une catégorie d?agences de voyages et de tourisme qui activent en Algérie pour détourner les touristes vers les pays voisins. Aussi, «l?Algérie ne peut plus se contenter d?une classification arbitraire des hôtels, étant membre de l?Organisation mondiale du tourisme (OMT). Nous avons comme obligation d?adopter désormais les normes internationales. Nous sommes en contact avec l?Union européenne et l?OMT pour réussir notre transition vers un tourisme de qualité», a indiqué le ministre du Tourisme. Au niveau du ministère, le dossier de la classification des hôtels a été ouvert. L?opération de classement débutera l?année prochaine, a-t-il ajouté. Dans ce contexte, la législation s?est enrichie de plusieurs textes aussi bien pour la définition des Zones d?extension touristiques (ZET) que pour la révision du classement par étoiles des établissements hôteliers et touristiques, a-t-il poursuivi. En fait, le ministre a insisté pour dire qu?il faut en finir avec le rafistolage tout en affirmant que le tourisme ne doit plus être considéré comme un secteur mineur, mais comme un secteur économique créateur de richesses. D?ailleurs, le festival de tourisme saharien entre dans cette optique.