«L?intégration privé-public» Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière vient de déposer un projet de loi contenant un certain nombre de propositions concernant la gestion du secteur de la santé en Algérie. Ce texte s?est notamment penché sur la gestion des cliniques privées. La politique tracée par le département de Mourad Redjimi vise à instaurer une certaine complémentarité entre les secteurs public et privé à travers ce qu?il appelle «l?intégration privé-public». «Une clinique n?est pas un hôpital» Selon le Dr Merrad, les agréments accordés aux cliniques privées concernent un certain nombre d?activités seulement. Autrement dit, une clinique privée n?a pas le droit de pratiquer tous les actes médicaux. «L?activité de la clinique est mentionnée noir sur blanc dans l?agrément qui lui est accordé», dira le Dr Merrad. Entre la loi et la réalité? La loi oblige les cliniques privées à se conformer à un cahier des charges contenant un certain nombre de normes qui doivent être respectées. «Le cahier des charges fixe les normes en matière de superficie des salles opératoires, de circulation au niveau du bloc opératoire?», dira à ce propos le Dr Réda Merrad. Le cahier des charges oblige aussi les cliniques privées à se doter de groupes électrogènes, d?ascenseurs? Malheureusement, la réalité démontre que ces normes sont rarement respectées.