Budget Le projet du Système algérien automatisé de contrôle du trafic aérien (Saacta) a coûté pas moins de 25 millions d'euros, a indiqué, lundi, à Alger, le chef du projet, Abderrezak Guelmaoui. «Ce projet, réalisé sur trois étapes, a coûté pas moins de 25 millions d'euros», a indiqué M. Guelmaoui lors de son exposé sur ce sujet, au cours de la cérémonie de réception des équipements de ce système. Le Centre algérien de contrôle du trafic aérien fonctionne désormais de manière automatique, grâce à ce système mis en place en août 2004, après une étude qui a duré 4 ans. La signature du contrat est intervenue, pour sa part, en 2000 avec un fournisseur français du système ATS (Air Trafic System) Thales, selon le même intervenant. Le but de ce nouvel instrument technologique «est d'introduire l'outil radar dans le système de contrôle à l'instar des systèmes opérationnels dans les pays limitrophes», a indiqué Alban Michel, chef du projet du fournisseur français. La cérémonie d'installation définitive de ce système a été organisée, hier, lundi, au niveau de l'Etablissement national de la navigation aérienne (Enna), en présence du conseiller du ministre des Transports, Mohamed Salah Boultif, du directeur général de l'Enna, Abdelouahab Hamed, et d'experts algériens et européens. Pour M. Boultif, qui est intervenu à cette occasion, cet outil, d'une durée de vie de 25 ans, «est une mise à niveau de notre système de contrôle pour assurer la sécurité du trafic aérien en Algérie». De son côté, M. Abdelouahab a indiqué que ce système de contrôle «nous permet d'assurer, non seulement, une meilleure prise en charge du contrôle du trafic aérien, mais également d'acquérir l'expertise technologique internationale». Il a également félicité les ingénieurs algériens «pour leur degré de maîtrise des nouvelles techniques dans ce domaine». L'acquisition des équipements de ce système de contrôle a été accompagnée d?une formation dans le domaine d'une trentaine de formateurs algériens. Par ailleurs, plusieurs projets sont prévus dans le domaine, notamment la réalisation d'un deuxième centre de contrôle régional dans un délai de 15 ans, pour «assurer la couverture radar de la partie sud du pays», et le renforcement des moyens de télécommunications pour «faire face à l'augmentation du trafic aérien», a indiqué M. Abdelouahab.