Des efforts incessants sont déployés dans l?ensemble des wilayas du Sud-Est pour faire face à la menace acridienne à laquelle est exposée la région sahélienne et nord-africaine. Pour le sud-est du pays (Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, Illizi, El-Oued et Tamanrasset), les dispositifs de lutte antiacridienne ont été déployés en deux phases : printanière de fin mai à fin juillet, et automnale d?octobre à fin décembre, afin de contenir les importants essaims de criquets en provenance notamment des pays du Sahel. Près de 886 000 hectares ont ainsi été traités, par voies aérienne et terrestre, durant les deux phases de lutte, jusqu'à fin novembre dernier, indiquent les données chiffrées des Directions des services agricoles (DSA) de ces wilayas. La première phase (printanière) de lutte contre le criquet pèlerin avait permis de traiter 573 495 ha à travers l?ensemble des wilayas précitées ; la seconde a permis de traiter plus de 312 430 ha. Les interventions des équipes de lutte ont porté sur les traitements aux pesticides contre les acridiens, principalement les ailés immatures de couleur rougeâtre, et sur les traitements larvaires. Les plus importants couloirs d?infiltration ont été identifiés à partir de Djanet et Bordj El-Haouès dans la wilaya d?Illizi (extrême sud-est), Tin Zaouatine et In Guezzam dans celle de Tamanrasset (extrême sud) et El-Menea et Zelfana (wilaya de Ghardaïa pour le flanc sud-ouest de la région), ainsi qu?à partir des wilayas de Laghouat et de Djelfa (flanc nord), lors du retour des essaims.