Résumé de la 9e partie Le cavalier, après l?avoir débarrassée des serpents, la demande en mariage. La jeune fille, heureuse d'avoir été, tout à la fois, sauvée des bêtes et débarrassée des serpents qui vivaient dans son ventre, y consentit. Elle épousa le cavalier et ils vécurent heureux plusieurs mois. Puis elle mit au monde un garçon, qui lui ressemblait à s'y méprendre. ? Quel nom lui donnerons-nous ? lui demanda son mari. ? J'ai appelé mon frère Aubépin parce qu'il est né parmi les aubépines. Celui-ci, nous allons l'appeler «l'Argenté», parce qu'il est né dans la richesse. Les années passaient et, quoiqu'elle n'entendît plus parler d'Aubépin et de sa femme, par moments un violent désir de les revoir la prenait, son frère surtout, parce qu'elle avait passé toute sa vie avec lui et qu'elle n'était pas sûre qu'avec son épouse il fût vraiment heureux. Son enfant, entre-temps, avait grandi. Il sortait maintenant tous les jours sur la place pour jouer avec les camarades de son âge. Il était vigoureux et beau et il ne manquait de rien. Un jour, pourtant, sa mère le vit revenir à la maison tout en larmes. ? Pourquoi pleures-tu ? lui demanda-t-elle. ? Les enfants se moquent de moi, dit-il. Ils parlent tous de leurs oncles maternels ; ils disent qu'ils vont leur rendre visite, et moi, tu ne m'y as jamais emmené. Le c?ur de la jeune femme se serra, car c'était ce qu'elle-même désirait depuis longtemps. ? Ce soir, dit-elle, quand ton père rentrera, demande-lui de te laisser aller avec moi chez tes oncles. S'il refuse, insiste et pleure jusqu'à ce qu'il te l'accorde. Dès qu'ils se furent assis pour dîner, l'enfant dit : ? Père, je voudrais aller chez mes oncles maternels. ? Tes oncles maternels ? s'étonna le père, mais... tu n'en as jamais eu : j'ai rencontré ta mère dans les bois. L'Argenté se mit à geindre : ? Tous les enfants vont rendre visite à leurs oncles. Moi aussi, je veux y aller avec ma mère. ? Très bien ! dit le père. Vous voulez y aller ? Eh bien, allez-y, mais je vous avertis : vous irez seuls ; moi, je ne viendrai pas chez tes oncles, parce que je sais que tes oncles, ce sont les bêtes des bois. (à suivre?)