Gentleman inventeur : Tim Berners-Lee, le scientifique né à Londres, qui est considéré comme l'inventeur du World Wide Web (www) a été élu meilleur représentant des Britanniques. Son désintéressement, ajouté à sa modestie et à son ingéniosité, ont convaincu un jury de couronner Berners-Lee «Britannique de l'année 2004». «Il a choisi de ne pas exploiter commercialement son invention. Il en a fait don à la communauté quasi délibérément», a expliqué jeudi l'historien David Starkey, membre du jury qui avait présélectionné 21 noms parmi les centaines proposés par le public. «S'il en avait tiré une exploitation commerciale, il ferait aujourd'hui passer Bill Gates pour un indigent.» Berners-Lee a imaginé ce qu?est devenu le World Wide Web en 1990, alors qu'il travaillait au laboratoire européen de recherche sur les particules à Genève, pour faciliter le travail entre scientifiques à travers le monde. Au lieu de déposer un brevet, il a ensuite choisi de le mettre à disposition sur internet. Google en zoulou : Surprise, cette semaine, pour les internautes sud-africains qui voulaient utiliser le moteur de recherche Google. L?adresse Google.com les dirigeait illico sur un site jumeau, baptisé Google.co.za. La man?uvre n?a pas échappé au Mail&Guardian de Johannesburg, qui se réjouit : enfin une version sud-africaine de Google ! Le nouveau site ressemble à s?y méprendre à son grand frère. Chez lui aussi, l?anglais reste la langue de base. Mais les internautes peuvent désormais faire leurs recherches dans quatre autres langues officielles du pays : l?afrikaans, le sesotho, l?isiZulu et le xhosa. Ainsi, le bouton «J?ai de la chance», qui sert à baptiser les recherches, devient le bouton «Kansvatterkortpad» dans sa version isiZulu. Vraie prison pour criminel virtuel Un adolescent américain a été condamné par un tribunal de Seattle à un an et demi de prison pour avoir propagé sur internet une variante du ver informatique Blaster qui avait été utilisée pour attaquer plus de 48 000 ordinateurs. Jeffrey Lee Parson, 19 ans, originaire de Hopkins, dans le Minnesota, a reconnu avoir créé une variante du ver qui a infecté des ordinateurs à la mi-2003 et qui visait aussi des ordinateurs de chez Microsoft, dont les avocats évaluent les dommages causés par ce ver à plus d'un million de dollars.