Dès septembre prochain, des changements notables seront introduits dans le secteur, dont une nouvelle formule du baccalauréat et la création de lycées d?excellence. Constituant une interface importante entre plusieurs secteurs : enseignement et formation supérieurs, formation professionnelle et monde du travail, l?enseignement secondaire peut être considéré comme le régulateur du fonctionnement de tout le système. C?est pourquoi, est venu le temps d?une réflexion autour du sujet. Quatre dossiers d?une importance majeure, y afférents, ont ainsi été au centre d?une conférence nationale qui a réuni, hier, le ministre de l?Education et les directeurs de son secteur des 48 wilayas. Il s?agit de la réorganisation de l?enseignement secondaire général et technologique, de la mise en place d?un nouveau système d?évaluation de la pédagogie et de la performance des enseignants et des personnels de l?encadrement des établissements scolaires, de la mise en place des lycées d?excellence et de la nouvelle organisation de l?administration. Pour ce qui est de la réorganisation de l?enseignement secondaire, la commission nationale de la réforme du système éducatif, mise en place en 1999, a dégagé un projet cohérent pour l?étape qui fait suite à l?enseignement obligatoire approuvé par le Conseil des ministres le 30 avril 2002. Ce projet prévoit trois segments complémentaires. D?abord, un enseignement secondaire général et technologique à vocation préuniversitaire et une formation professionnelle qui devra se recentrer sur ses missions traditionnelles et originelles. «C?est sur cette base que l?enseignement secondaire général et technologique est organisé. Il s?agissait d?abord de situer l?enseignement secondaire dans son contexte, national et international, et en aval du nouveau système d?organisation des enseignements universitaire, à savoir le LMD (licence-magistère-doctorat) tout en s?efforçant d?être en harmonie avec les deux autres segments qui constituent le postobligatoire, c?est-à-dire la formation et l?enseignement professionnels», a souligné le ministre de l?Education, Boubekeur Benbouzid. L?organisation de l?enseignement secondaire général et technologique doit tenir compte, d?une part, de l?organisation projetée de l?enseignement supérieur et se structurer pour être en cohérence avec celle-ci et, d?autre part, de l?organisation de la voie professionnelle. C?est ce qui a permis de proposer l?intégration dans l?étape postobligatoire de deux grands troncs communs en 1re année secondaire : un tronc commun lettres et un tronc commun sciences et technologie. Ces deux troncs communs ouvrent sur six filières d?enseignement général et technologique en 2e AS. Ainsi, le tronc commun lettres ouvre deux filières : langues étrangères et lettres et philosophie. Le tronc commun sciences et technologies débouche, quant à lui, sur quatre grandes filières : mathématiques, gestion-économie, sciences expérimentales et technique mathématique.
