Israël a commencé à libérer, ce lundi, 500 prisonniers palestiniens. Les prisonniers devaient rejoindre leur famille à bord d'autobus jusqu'à quatre points de passage entre Israël et la Cisjordanie, près de Toulkarem, Salem, Hébron et Bytounia, ainsi que par le point de passage d'Erez, entre Israël et la bande de Gaza. Un communiqué militaire a indiqué, dimanche soir, que ces libérations devaient être supervisées conjointement par l'armée et les autorités pénitentiaires et qu'elles concernaient des Palestiniens «détenus soit pour des raisons sécuritaires, soit à titre administratif» sans jugement pour des périodes reconductibles de six mois. «Ces libérations auront lieu au vu de la coordination en cours avec l'Autorité palestinienne et conformément aux arrangements conclus avec les responsables sécuritaires palestiniens», a ajouté le communiqué. Les autorités pénitentiaires israéliennes ont publié, mercredi, la liste des 500 détenus palestiniens qu'elles entendent relâcher et la Cour suprême a rejeté les appels présentés contre ces libérations. Celles-ci ont été décidées par une commission ministérielle restreinte dans le cadre de mesures de confiance envers l'Autorité palestinienne. Sur cette liste, figurent 382 prisonniers effectivement condamnés à des peines de prison et 118 autres détenus «à titre administratif». Quelque 7 600 prisonniers palestiniens sont détenus actuellement en Israël.