Un sardinier construit en Espagne et commandé par un opérateur économique privé algérien a accosté, hier, le port d'Oran, a-t-il été constaté. L'embarcation, qui a coûté 40 millions de dinars, est la première unité d'un ensemble de 20 chalutiers commandés en Espagne, en France et en Allemagne, dans le cadre du programme pour la relance économique, a indiqué le responsable de la direction de la pêche à Oran. Doté d'équipements et de matériels sophistiqués, ce sardinier vient renforcer, selon la même source, la flotte de pêche constituée actuellement de 362 bateaux de différents gabarits et de différents types dont 70 sardiniers. Pour sa part, l'acquéreur du nouveau chalutier a précisé que le choix de ce type de bateau n'était pas fortuit. Il a été fixé à la suite d'une étude des ressources halieutiques des côtes de la région, qui recèlent un potentiel appréciable en poisson bleu, dont la consommation individuelle annuelle ne dépasse pas, actuellement, la moyenne de 5,7 kg. Un chiffre qui ne répond guère aux normes fixées par la FAO, et qui sont de l'ordre de 7 kg/an. Pour couvrir les besoins de la population, estiment les opérateurs du secteur, il faudrait multiplier les capacités de production à travers le développement de la flotte de pêche et la création d'usines de transformation qui permettront, également, de créer, à l'avenir, des opportunités d'exportation. Afin d?accroître les capacités de production et de créer de nouveaux postes d'emploi, une vingtaine de chalutiers, commandés par des opérateurs privés, sera, selon le responsable local du secteur de la pêche, réceptionnée au cours de cette année.