N?ayant jamais travaillé auparavant en Algérie, les entraîneurs belges ont ait leur apparition lors des cinq dernières années. Le premier à avoir foulé les stades algériens est Michel Renquin, qui a pris en main la barre technique du Doyen. Malheureusement pour ce technicien, il n?a pu aller au terme de son contrat en raison de multiples pressions, d?autant plus que les résultats n?ont pas suivi. Juste après Renquin, c?est la filière belge pour l?EN. Car en une période très courte, les Verts ont connu deux grands entraîneurs belges, en l?occurrence Georges Leekens et Robert Waseige. Ayant tous les deux été sélectionneurs des Diables rouges de Belgique, Leekens et Waseige ont réalisé un bon parcours avec leur sélection nationale. Contrairement à leur passage en Algérie, ces deux mondialistes, de surcroît, n?ont pu réussir grand-chose avec les Fennecs, si ce ne sont quelques blagues belges racontées ? à coups de milliards ? dans les couloirs de la bâtisse de Dély Ibrahim ! Cela dit, on ne remet pas en cause les compétences de Leekens ou de Waseige, mais leur semblant d?échec donne à réfléchir au moment où d?autres coachs européens, de moindre envergure, ont réussi quelque chose de sensationnel avec des équipes nationales africaines qui n?ont même pas la moitié des moyens que possède un club huppé en Algérie. D?une expérience, il faut savoir tirer des conclusions, sinon à quoi bon tenter ?