Même si notre pays est adepte de la filière étrangère en matière de coachs, il n?en demeure pas moins que les entraîneurs arabes restent les moins sollicités. Pourtant, ce ne sont ni la langue, ni les traditions, ni même les convictions religieuses qui en sont les raisons. Depuis plusieurs décennies, les techniciens arabes ayant tenté l?expérience dans notre championnat, en Algérie, se comptent sur les doigts d?une main. Il s?agit de Hadj Mansour le Palestinien, de Ameur Djamil l?Irakien et de l?Egyptien El-Bakry. Le premier, qui exerce actuellement au Golfe, avait drivé plusieurs formations algériennes, entre autres l?ESS, l?USC, l?USMH et l?USMB. Diplômé de l?école allemande, Hadj Mansour a marqué de son empreinte le championnat algérien. Idem pour l?Irakien Ameur Djamil qui a drivé le CA Batna plusieurs saisons durant, au point qu?il était devenu le messie de ce club des Aurès. Enfin, le seul Egyptien, toujours en activité, est El-Bakry. Ayant débarqué en Algérie pour prendre en main les destinées du club du Sahara, le CRB Beni-Thour, le coach en question l?a quitté après une saison de travail. Il a atterri, cette saison, au MO Béjaïa où il a fait un bref passage. Cela dit, les coachs arabes sont les moins convoités par nos clubs. Est-ce une question de compétences ? L?avenir, peut-être, nous le dira.