Pour M. Chibah, représentant du service d?hygiène de la CA d?El-Harrach, le problème des vides sanitaires se pose avec acuité surtout dans les cités fortement peuplées de Boumati, à la sortie sud d?El-Harrach. «Il y a essentiellement deux cités où les caves sont un souci majeur d?hygiène et pour les citoyens et pour les services de gestion. On est opposé aux problèmes de drogués et de dépravés, en plus des familles qui squattent ces lieux parce qu?elles n?ont pas où aller», admet-il avant d?ajouter qu?il existe des locaux commerciaux qui sont réceptionnés dans les délais, mais qui sont aujourd?hui fermés par leurs propriétaires, car les lieux sont devenus infréquentables. La gestion des parties communes en général, des caves en particulier, quelle que soit la nature juridique de l?immeuble, (Opgi, Cnep, Eplf?) devra, selon M. Chibah, s?atténuer dans le cadre de la politique de la cession des biens de l?Etat dans la mesure où les groupes de citoyens, habitant une même bâtisse, seront obligés de gérer eux-mêmes leur propre patrimoine immobilier et les parties communes, essentiellement les vides sanitaires. Ce responsable estime, dans le même ordre d?idées, que la réactivation du syndic de l?immeuble, comme le stipulait la loi de 1988, serait de nature à alléger le fardeau des communes, surtout celles considérées pauvres, car n?ayant que peu de revenus.