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Criminels de légende : Tueurs en série
La bête de la Bastille (3e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 03 - 2005

Résumé de la 2e partie A la Ddass, il passait son temps à faire peur au personnel féminin du centre, avec un plaisir quasi maladif.
En juin 1978, il commença une série d'apprentissages qui se soldèrent tous par des échecs. Le 15 novembre, il fut placé dans un foyer plus «spécialisé», où les pensionnaires sont bien encadrés et soutenus. Mais Guy Georges ne changea pas. Montrant un visage enjoué et sympathique, il se sentait, en fait, très seul et sans avenir. Lorsqu'il revint passer les week-ends chez les Morin, on le fit dormir dans une caravane, au fond du jardin. Exclu de cette famille «à cause des femmes», pensa-t-il.
Le 6 février 1979, il agressa la jeune et souriante Pascale C. à sa descente du bus. Il la suivit jusqu'à un bois, la poussa au sol, exigea son argent, puis tenta de l'étrangler, mais comme elle se mit à crier, il s'enfuit. Les gendarmes le retrouvèrent moins de trois heures plus tard. Guy Georges passa une semaine en prison.
Sa famille d'adoption le rejetait chaque jour un peu plus et alla jusqu?à lui demander de ne plus revenir. Guy Georges, effondré, se mit à boire. Encore mineur, il accumula les petits délits : vol à l'étalage, vol de moto, vol à la roulotte... Lorsqu'il était arrêté, il avait toujours sur lui un poignard, une paire de ciseaux ou un tournevis.
Le 5 mai 1980, alors qu'il était encore mineur, il commit sa quatrième agression sur une femme. Alors que Jocelyne S., 24 ans, rentrait chez elle, le soir, Guy Georges lui arracha son sac. Lorsqu'elle tenta de s'enfuir, il la poussa à l'intérieur de l?ascenseur, la frappa au visage avec une incroyable violence et s'enfuit avec son argent.
Les recherches ne donnèrent rien et Guy Georges regagna tranquillement le foyer. Dix jours plus tard, le 15 mai, à Angers, il agressa Roselyne C., 33 ans, dans l'ascenseur. La menaçant de son couteau, il lui vola son sac. Mais Roselyne ne se laissa pas faire et Guy Georges, sans hésitation, lui planta son couteau dans la joue. Elle se mit à hurler et il s'enfuit. Deux jours plus tard, il fut reconnu par un témoin et arrêté à la gare d'Angers, alors qu'il buvait avec des clochards.
Il fut condamné à un an de prison pour les agressions commises à Angers, et ressortit le 10 février 1981.
Il partit pour Paris et s'installa chez un ami. Il se mit à arpenter les rues de la capitale, qu'il finit par connaître parfaitement. Il vécut de vols et de prostitution homosexuelle (ce qu'il a par la suite farouchement nié, et qui devait le rendre honteux et enragé contre la terre entière...).
Le 16 novembre 1981, il agressa Nathalie L., 18 ans, enceinte, dans le sous-sol de son immeuble du XIVe arrondissement. Il entra avec elle dans l'ascenseur et la poignarda à la poitrine, puis au cou. Ensuite, il la traîna dans un recoin du sous-sol et l'obligea à une fellation. Il la frappa une troisième fois, au ventre. Les supplications de la jeune femme n'y firent rien. Il découpa sa robe et ses sous-vêtements puis la viola. Enfin, il lui porta un dernier coup de couteau au cou et, la croyant morte, s'enfuit avec son sac. (Guy Georges a nié les faits, mais Nathalie L. l'a formellement reconnu sur les photos diffusées après son arrestation en mars 1998). Elle réussit, malgré tout à se traîner jusqu'à l'ascenseur et à appeler au secours. L'enquête ? menée pour simple «vol avec violences» (!!!) ? ne donna rien et, le 23 juillet 1982, l'affaire fut classée sans suite ! (à suivre...)


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