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Quartier Maillot de Blida
Prostitution, débauche et drogue
Publié dans Info Soir le 31 - 08 - 2003

Revers Connue pour ses «roses», la ville pèche néanmoins par ses aspects négatifs.
La prostitution est rendue possible par le vide juridique et structurel, encouragé en cela par le développement socio-économique anarchique. De même qu?elle est encouragée par d?autres facteurs liés, en particulier, aux séquelles du terrorisme. Il y a trois formes de prostitution dans la région de Blida : celle des gens aisés, des classes moyennes et des pauvres. Cette dernière est la plus répandue et la plus dangereuse sur le plan des m?urs et de la santé. Situé en plein centre de Blida, à quelques mètres seulement d?un commissariat de police et non loin aussi des sièges de l?APC et de la direction de l?action sociale qui semblent se désintéresser du social, le quartier dit «Rue Maillot» est investi par des dizaines de prostituées et des travestis qui agissent ouvertement de jour comme de nuit. Ces jeunes femmes, dont l?âge oscille entre 15 et 36 ans, n'ont d?atout dans cette société à la dérive, que leurs «charmes» à vendre dans ce marché terrifiant et impitoyable du sexe et de l?argent. Incultes ou exclues sans doute du système éducatif, sans qualification professionnelle et sans ressources, le plus souvent avec un enfant à charge qu?un père a abandonné à une société sans âme et sans scrupules, le regard triste et détaché, et vivant la honte d?une dignité perdue, elles sont là à monnayer leurs charmes. Des garçons mal habillés, dont l?âge ne dépasse pas les 14 ans, rôdent tout autour. «Ils servent d?intermédiaires», indique le commerçant du coin, visiblement impuissant et gêné par ce commerce particulier qui se déroule sous ses yeux, en martelant : «Où sont les responsables de la solidarité sociale, les associations de bienfaisance et les agents de la sécurité ?». C?est un véritable commerce où chacun trouve son dû. Les proxénètes, attirés par ce commerce florissant, font la chasse aux mineures par l?intermédiaire de filles recyclées et spécialisées dans la séduction. Ces dernières, une fois introduites dans le système, ne peuvent plus en sortir. Les récalcitrantes sont soumises à des supplices et des menaces. D?ailleurs, l?une d?elles, voulant fuir ce monde, s?est retrouvée en prison parce qu?elle n?a pas su se défendre contre son «patron» qui l?a accusée d'un acte qu?elle n?avait pas commis. Par ailleurs, la vie dans ce quartier devient insupportable aussi pour les riverains agressés chaque nuit, ils assistent, malgré eux, à des spectacles désolants : des bagarres à coups de couteau et des bouteilles de vin cassées entre groupes rivaux. Dernièrement, un crime a été commis dans ce même lieu quand un jeune homme a été poignardé par des prostituées en furie. Ce phénomène de prostitution sauvage échappe, malheureusement, à tout contrôle sanitaire, ouvrant ainsi la voie à tous les fléaux sociaux. Aucune autorité ne s?inquiète de ce fléau qui gagne des pans entiers de la société sournoisement. quels intérêts se cachent derrière cette passivité, ce silence parlant et complice ?
Malheureusement, ce quartier n?est pas le seul au sein de la ville de blida, des dizaines de maisons closes clandestines «travaillant laborieusement» sont dirigées par des patronnes connues. Le plus souvent, elles achètent un appartement qu?elles transforment en espace de débauche, de beuveries et de rencontres «hard», en toute impunité. Les plus connues sont situées à Bab Edjazaïr, Zenkat-Esseta, Zenkat-el-Ouasfane, Zenkat-Essouk et dans certaines cités nouvelles de Ouled-Yaïch. La prostitution pullule aussi dans certains hôtels, notamment ceux classés, attirant des personnes esseulées, des cadres en mal d?aventure et des commerçants et autres hommes d?affaires à l?escarcelle bien remplie. Gros commerçants, maquignons venant des riches plaines de Aïn Defla ou des Hauts-Plateaux chercher auprès des «belles de la nuit», le bonheur éphémère en y dépensant des sommes effarantes. Elle est également apparente dans les jardins publics et les lieux retirés.
Les prostituées ne sont pas tant à condamner que l?ensemble de la société qui n?assume guère ses responsabilités. A quoi servent les organisations et les associations qui reçoivent des subventions pour ne rien faire ? Rien. Sinon à servir de devanture à un etat qui n?a plus honte désormais de la prostitution nationale de nos filles.


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