Le 3 avril 1962, il y a tout juste 43 ans, un attentat a ciblé la clinique Beau-Fraisier (Alger). Les moudjahidine et les invalides de guerre y étaient soignés durant la Révolution. Cet acte criminel perpétré par l'Organisation de l'armée secrète (OAS) a coûté la vie à 15 personnes entre malades, médecins et autres employés. L?OAS avait découvert que le directeur français de la clinique sympathisait avec la Révolution algérienne. L'Association algérienne de solidarité avec les personnes souffrant de maladies respiratoires a commémoré, hier, dimanche, au siège du journal El-Moudjahid, le 43e anniversaire de cette clinique. La présidente de l?association, Mme Sabiha Lamoudi, a rappelé l'importance de cette clinique et son rôle durant la Révolution nationale à travers le soutien et les soins qu'elle prodiguait aux moudjahidine.55 ans après son ouverture en 1950, cette clinique poursuit toujours son ?uvre, selon la présidente de l'association qui a indiqué que le personnel a continué d'offrir ses prestations médicales aux malades, notamment ceux souffrant de maladies respiratoires. Mme Lamoudi a également évoqué la situation de cet établissement sanitaire qui souffre d?un «déficit en termes de moyens et de médicaments notamment». Elle a rappelé, par la même occasion, les difficultés que rencontrent les malades du fait notamment de «la cherté des médicaments qui sont, pour la plupart, non remboursés par la Cnas ainsi que le difficile accès à la carte de solidarité nationale pour les asthmatiques».