Les attentats kamikazes ont débuté un certain 11 avril à Alger, quand le Gspc s'attaquera au Palais du gouvernement. Un acte terroriste des plus violents vient de secouer la wilaya de Boumerdès au moment où la situation semblait revenir au calme. Après quatre échecs, le Gspc a réussi avec ses techniques subversives, sa méthode de kamikaze et sa logique criminelle à ôter la vie à plusieurs Algériens, juste après que l'Armée nationale populaire ait mis fin aux activités de 12 terroristes à Béni Douala dans la wilaya de Tizi Ouzou. Depuis le mois de janvier 2008, l'organisation criminelle, présumée branche d'Al Qaîda au Maghreb islamique, aura, pour ainsi dire, marqué les esprits par trois attentats kamikazes. Les deux premiers ont été effectués en moins d'un mois. Le premier avait ciblé, le 2 janvier, le siège de la Sûreté urbaine de Naciria où l'on a dénombré le décès de quatre personnes, alors que 25 autres ont été blessées. Le second, quant à lui, a été perpétré à Thénia, prenant pour cible la brigade mobile de la police judiciaire. Bilan: 4 morts et 40 blessés, dont certains décèderont des suites de leurs blessures. Région tampon entre la Kabylie et la capitale, Boumerdès a surtout connu la pire des violences durant l'année 2007. Le Gspc avait pris pour cible, le 13 février 2007, un siège de la brigade de la gendarmerie, une caserne de la Bmpj et le siège de la Sûreté urbaine à Draâ Ben Khedda et Si Mustapha, le bilan avait fait état de 7 morts et plus de 40 blessés. Le plus meurtrier a été celui de Dellys. Un kamikaze, âgé de 15 ans à peine, causera le décès à 34 soldats de la caserne des gardes-côtes, alors que 60 autres ont été blessés. Les attentats kamikazes ont débuté un certain 11 avril à Alger, quand le Gspc s'attaquera au Palais du gouvernement et au siège d'un commissariat de police. Le bilan établi avait fait état de 34 morts et 52 blessés. Bouira n'échappera pas à la barbarie du Gspc ou ce qu'on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique. Le 11 juillet 2007, un kamikaze s'est fait exploser dans une caserne militaire à Lakhdaria, causant la mort à 11 soldats alors que 30 autres ont été blessés. Batna a été aussi le théâtre d'un attentat suicide ayant pris pour cible, le 6 septembre 2007, le président de la République et la délégation présidentielle. L'attentat avait causé la mort à 25 personnes et plus de 50 autres ont été blessées. A Alger, l'on a comptabilisé, lors d'un autre attentat suicide perpétré le 11 décembre 2007, par deux kamikazes. Bilan: 72 morts et plus de 100 blessés. L'attaque avait pris pour cible le siège de l'ONU à Hydra et le Conseil constitutionnel à El Biar. Bien qu'acculé et défait militairement et politiquement, le Gspc, dirigé par le tristement célèbre Abdelmalek Droukdel alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, continue de défier l'Etat par de lâches attentats contre la nation. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, avait, à chaque occasion, répété que le risque zéro n'existait pas et les services, de sécurité n'ont jamais été pris de vitesse pour crier victoire. Selon des estimations sécuritaires, ils sont près de 600 terroristes qui activent encore au centre du pays, faisant de la Kabylie une zone martyre. Ils agissent à Tizi Ouzou, Boumerdès et Bouira surtout. Scindés en petits groupes, ces terroristes sont dirigés par un certain Abou Tourab. Ils continuent de semer la mort et la psychose parmi la population.